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Critiques Séries : Masters of Sex. Saison 1. Episode 11. Phallic Victories.

Publié le 11 décembre 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Masters of Sex // Saison 1. Episode 11. Phallic Victories.


Je pense sincèrement que Masters of Sex est un très bel objet. Un objet que l’on pourrait presque qualifier de culte. Pas dans le sens où la série laisse une emprunte dans le monde des séries (on ne peut pas encore en parler, il faudra attendre quelques années je pense que tout cela mûrisse) mais plutôt dans le sens où les personnages deviennent attachant. Je suis chaque épisode religieusement chaque semaine, cloîtré sous ma couette (n’y voyez rien de pervers, je ne m’adonne à rien du tout pendant mon visionnage). Mais disons que par son sujet pourtant si cru, la série est comme je l’ai déjà dit quelques semaines auparavant étonnamment prude. Mais c’est cette pureté et ce côté innocent qui la rend encore plus fascinante à mes yeux. « Phallic Victories » est à mes yeux l’épisode le plus réussi de Masters of Sex. Ce n’est pas qu’une question de pudeur c’est aussi une question de dialogues, de jeu et d’ambiance. Tout ce qui se déroule dans cet épisode était magnifique. J’ai eu l’impression de vivre quelque chose de différent et de voir la série sous un oeil nouveau. Rien ne me prédestinait à autant aimer cet épisode et pourtant c’est ce qu’il s’est passé.
Cet épisode me rappelle à quel point la série est finalement excellente. Je ne pense pas que tous les épisodes de cette première saison sont excellents mais celui-ci atteint des sommets. C’est une question d’ensemble qui fonctionne à merveille. C’est remarquable de voir qu’au bout de 11 épisodes le téléspectateur est réellement récompensé pour son visionnage. Je suis religieusement la série depuis ses débuts, chaque semaine et cet épisode est le premier qui m’a fait autant d’effet. En tout cas, j’aimerais bien en voir beaucoup plus sauf qu’il ne reste pour le moment qu’un seul épisode (il faudra attendre la rentrée prochaine pour voir la suite et le temps va être particulièrement long). Pour en revenir à « Phallic Victories », l’épisode était assez différent des précédents et notamment car il ne contient aucune scène de sexe. C’est assez étonnant, aussi bien car la série a su mettre en avant le sens dans tous ses épisodes (et ce même si cela reste parfois anecdotique au détour d’une petite scène) et d’autre part car cela s’appelle tout de même Masters of Sex. Il y a bien sexe dans le nom de la série. Mais c’était différent et cela permet aussi de se concentre sur d’autres choses. De plus, cet épisode marquait également l’absence (à nouveau) d’Allison Janney.

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Je vous ai déjà clamé mon amour pour son personnage mais j’ai l’impression que cet épisode gagne en réussite avec son absence. C’est en tout cas ce que j’ai ressenti. Pourtant, son personnage est tout simplement un vrai morceau de tout ce que la série peut faire de bien. Mais cet épisode a réussi à contourner la dépendance à ce personnage pour faire quelque chose de différent. L’histoire se concentre donc sur Virginia et Bill et la manière dont leur relation a évolué. En tout cas, tout cela fonctionne à merveille et j’aimerais bien en voir encore plus dans le dernier épisode. Mais ce qui m’a le plus séduit finalement c’est Virginia. Dans cet épisode elle était brillante et étincelante. On avait l’impression par moment de voir à la fois une femme souriante et pleine d’espoir et de l’autre une femme à qui il manque quelque chose. La dualité chez le personnage est très bien mise en abîme par une réalisation au poil et des dialogues particulièrement mignons. La série va beaucoup plus loin et va creuser les personnages et permet également de développer un peu plus le personnage de Masters.
Mais Masters of Sex développe de façon intelligente ses personnages. Elle cherche à aller au plus profond de leur être et c’est cette substance que l’épisode parvient à faire ressortir avec une certaine efficacité. En tout cas, Masters of Sex c’est un bon investissement en termes de temps passé. Je ne m’ennuie pas devant cette série et en plus de ça elle parvient à me faire décrocher les étoiles. Je ne sais pas si tout cela peut aller encore plus loin mais finalement il n’y a pas encore de déception au bout du compte. Du coup, je me demande si Masters of Sex ne pourrait pas aller encore plus loin. Entre Lizzy Caplan et Michael Sheen et avec cet épisode nous avons de sérieux concurrents qui arrivent pour les prochains Emmy Awards. Attention, cela peut vraiment décoiffer.
Note : 10/10. En bref, brillant.


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