Marvel’s Agents of S.H.I.E.L.D. // Saison 1. Episode 10. The Bridge.
Il y a toujours de quoi être assez septique vis-à-vis de Agents of S.H.I.E.L.D. Disons que cet épisode ne parvient pas forcément à reprendre le meilleur de Mike Peterson, le
personnage présenté dans le premier épisode de la série (et toujours incarné par J. August Richards). On aurait largement pu espérer mieux, et puis surtout d’un point de vue de
la mise en scène et des effets spéciaux qui se détériorent à grande vitesse. Mais le plus intéressant dans cet épisode ce n’est pas le retour de Mike Peterson que j’ai trouvé aussi pâteux
qu’ennuyeux, mais plutôt ce que la série tente d’installer en arrière plan avec le méchant de la semaine. La série veut donc nous laisser avec l’impression qu’elle a quelque chose à raconter
d’important autour de Coulson. Car ce dernier ne va pas donner ce qu’il veut aux méchants mais les méchants veulent savoir tout autre chose. Je ne m’attendais pas du tout à ce que ceux-ci
veuillent simplement savoir ce qui s’est déroulé le jour après que Coulson soit mort. C’est un gros pied dans la mythologie de la série et j’ai envie de dire : Il était temps.
« We want you to tell us about the day after you die »
Mais encore une fois, la mythologie de la série n’est pas suffisamment bien développée, du coup cette scène finale (qui est la meilleure de l’épisode) ne laisse pas forcément un souvenir
impérissable. Alors que j’avais largement envie de voir Agents of S.H.I.E.L.D. rutiler avant de nous abandonner quelques semaines. La série tente de combiner deux éléments :
l’action et les dialogues. Quand l’un fonctionne l’autre ne fonctionne pas et parfois les deux ne savent pas cohabiter. Cet épisode était plutôt bien écrit et les dialogues étaient assez
sympathiques mais au-delà de l’aspect purement sympathique il n’y a pas grand chose. J’ai été largement déçu par le retour de Peterson. Le personnage justifie son retour par un besoin de ses
pouvoirs et la série ajoute derrière tout ça un arrière plan touchant autour de son fils. Sauf que les émotions, exacerbée par moments, ne savent pas très bien mettre en avant le talent des
personnages ou encore même de la série. J’ai vraiment envie de dormir par moment devant Agents of S.H.I.E.L.D. et c’est ce qui s’est presque passé devant la scène entre Peterson
et Chloe. Les deux vont parler du fils de Peterson et du fait qu’il ne peut plus le voir en personne.
Ils sont là, nous racontent leurs petites vies que l’on suit déjà depuis dix épisodes maintenant. A quoi bon. Par ailleurs, je ne pense pas que cela soit nécessairement une mauvaise idée que de revenir sur Peterson et le pilote de la série. Le pilote n’était pas brillant mais il avait malgré tout ses qualités dans le sens où il était encore à un endroit où la série n’était pas si mauvaise que ça. L’enchainement des épisodes médiocres n’avait pas été encore fait du coup c’était tout de suite beaucoup plus plaisant à mon goût.
Note : 3.5/10. En bref, toujours cette médiocrité ambiante et embarrassante.