Mob City // Saison 1. Episodes 3 et 4. Red Light / New Tempting Ways to Serve Bananas.
La semaine dernière, je découvrais avec beaucoup de stupeur que Frank Darabont avait enfin réussi à faire une bonne série en télévision. En faisant renaître un genre qui n’avait
pas nécessairement d’égal : le film noir. Peut-on parler de série noir ? Je ne sais pas trop mais en tout cas, l’ambiance et le casting me font toujours chavirer. Je pense que Mob
City fait donc office de dernier petit coup de coeur de l’année et tout cela me comble bien évidemment de joie. Avec deux nouveaux épisodes diffusés l’un à la suite de l’autre,
Mob City ne perd pas de temps pour installer ses intrigues et les faire évoluer. Peut-être est-ce justement trop rapide ? Je ne pense pas, surtout que globalement la série a su
créer un ensemble de choses réellement passionnantes et à créer des mystères endurants qui peuvent durer plusieurs épisodes. Les deux épisodes parvient à remettre au goût du jour le personnage de
Bugsy Siegel. C’est un mafieux assez connu et Edward Burns l’incarne avec tellement de simplicité. D’ailleurs, l’acteur a récemment confié qu’il n’avait pas eu une seule scène
ennuyeuse à jouer dans Mob City. Et je suis bien d’accord avec lui, pour le moment, il n’y a rien autour de son personnage qui m’ennui.
A nouveau réalisé par Frank Darabont, « Red Light » était donc l’occasion de commencer à plonger un peu plus au coeur de l’histoire. Les deux premiers
épisodes avaient fait de la mise en place assez intelligente et maintenant que la série est laissée entre les mains d’autres scénaristes (Michael Sloane pour le 1.03 et
David J. Schow pour le 1.04) tout cela prend une forme beaucoup plus intéressante à mon goût. Pour en revenir à Bugsy Siegel, ce dernier faisait partie de la famille du crime
organisé Luciano. Il fait également partie de ceux qui ont permis à Las Vegas de réellement commencer à naître avec le Flamingo Hotel (qui existe toujours d’ailleurs). La série s’amuse avec le
personnage de Bugsy, aussi bien pour le mettre dernière les barreaux (même si cela reste plutôt correct étant donné qu’il peut avoir plus ou moins tout ce qu’il veut d’un barbier au téléphone)
que pour mener à bien son petit business. En tout cas, le tout fonctionne tellement bien que j’aimerais que Mob City aille encore plus loin avec ce personnage en espérant que les
deux derniers épisodes soient à la hauteur et fassent honneur à Bugsy.

De son côté, Teague est un homme qui a de la chance. Il se retrouve souvent dans de salles situations mais parvient à s’en sortir sans trop de dommages. Il semble en tout cas être le genre de type qui marchent souvent dans la merde du pied droit. Peu importe où il se cache, de toute façon on sait pertinemment que les mauvaises choses vont se dérouler très prochainement et j’ai hâte de voir comment tout cela va se goupiller dans les deux derniers épisodes de la saison. Tout cela me laisse également perplexe car s’il y a du bon à faire tourner Teague dans tous les sens, il pourrait également faire ressortir le fait que cela manque un peu de stabilité. On a envie de voir les personnages aller dans une direction et pas nécessairement en sortir. Par ailleurs, j’aime toujours autant Sid Rothman. Ce personnage apporte pas mal de bonnes choses à la série et en tout cas, cela fonctionne comme sur des roulettes. On pourrait peut-être lui demander d’être un peu plus présent. Toutes ces histoires permettent également de donner à Ned Stax, l’avocat de Siegel, une place un peu plus importante. Stax est quelqu’un de bien, loyal qui sait prendre des décisions efficaces.

Note : 7/10 et 7.5/10. En bref, deux épisodes solides.