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Critiques Séries : Mob City. Saison 1. Episodes 3 et 4.

Publié le 12 décembre 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Mob City // Saison 1. Episodes 3 et 4. Red Light / New Tempting Ways to Serve Bananas.


La semaine dernière, je découvrais avec beaucoup de stupeur que Frank Darabont avait enfin réussi à faire une bonne série en télévision. En faisant renaître un genre qui n’avait pas nécessairement d’égal : le film noir. Peut-on parler de série noir ? Je ne sais pas trop mais en tout cas, l’ambiance et le casting me font toujours chavirer. Je pense que Mob City fait donc office de dernier petit coup de coeur de l’année et tout cela me comble bien évidemment de joie. Avec deux nouveaux épisodes diffusés l’un à la suite de l’autre, Mob City ne perd pas de temps pour installer ses intrigues et les faire évoluer. Peut-être est-ce justement trop rapide ? Je ne pense pas, surtout que globalement la série a su créer un ensemble de choses réellement passionnantes et à créer des mystères endurants qui peuvent durer plusieurs épisodes. Les deux épisodes parvient à remettre au goût du jour le personnage de Bugsy Siegel. C’est un mafieux assez connu et Edward Burns l’incarne avec tellement de simplicité. D’ailleurs, l’acteur a récemment confié qu’il n’avait pas eu une seule scène ennuyeuse à jouer dans Mob City. Et je suis bien d’accord avec lui, pour le moment, il n’y a rien autour de son personnage qui m’ennui.
A nouveau réalisé par Frank Darabont, « Red Light » était donc l’occasion de commencer à plonger un peu plus au coeur de l’histoire. Les deux premiers épisodes avaient fait de la mise en place assez intelligente et maintenant que la série est laissée entre les mains d’autres scénaristes (Michael Sloane pour le 1.03 et David J. Schow pour le 1.04) tout cela prend une forme beaucoup plus intéressante à mon goût. Pour en revenir à Bugsy Siegel, ce dernier faisait partie de la famille du crime organisé Luciano. Il fait également partie de ceux qui ont permis à Las Vegas de réellement commencer à naître avec le Flamingo Hotel (qui existe toujours d’ailleurs). La série s’amuse avec le personnage de Bugsy, aussi bien pour le mettre dernière les barreaux (même si cela reste plutôt correct étant donné qu’il peut avoir plus ou moins tout ce qu’il veut d’un barbier au téléphone) que pour mener à bien son petit business. En tout cas, le tout fonctionne tellement bien que j’aimerais que Mob City aille encore plus loin avec ce personnage en espérant que les deux derniers épisodes soient à la hauteur et fassent honneur à Bugsy.

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Mais la partie sur Bugsy est certainement la plus joviale dira t-on ou plutôt la plus colorée. En effet, Mob City a aussi une ambiance plus feutrée qui entoure le reste des personnages et notamment la partie plus policière. Je me demande finalement ce que j’ai avec Jon Bernthal mais je trouve ce dernier de mieux en mieux dans la série. Je n’aurais jamais cru cela possible (surtout quand je me souviens de sa prestation douteuse dans The Walking Dead). La police de Los Angeles est au milieu de ses propres problèmes. Tous les flics veulent être celui qui va faire tomber Siegel et forcément, ce n’est pas une mince affaire. Dans tout cela, j’aime beaucoup William H. Parker (incarné par Neal McDonough) qui tente de prendre la tête des opérations sans réellement parvenir à faire ce qu’il veut avec Siegel. Surtout que ce dernier est en train de débuter ce qui semble être son empire à venir : Las Vegas. C’est parfait pour lui Las Vegas puisque les paris sont légaux et les prostituées sur le bon chemin. La manière dont on confronte l’univers policier très calme et voluptueux avec l’univers plus bruyant du reste de l’épisode je dois avouer que l’on a un sacré bon mélange.
De son côté, Teague est un homme qui a de la chance. Il se retrouve souvent dans de salles situations mais parvient à s’en sortir sans trop de dommages. Il semble en tout cas être le genre de type qui marchent souvent dans la merde du pied droit. Peu importe où il se cache, de toute façon on sait pertinemment que les mauvaises choses vont se dérouler très prochainement et j’ai hâte de voir comment tout cela va se goupiller dans les deux derniers épisodes de la saison. Tout cela me laisse également perplexe car s’il y a du bon à faire tourner Teague dans tous les sens, il pourrait également faire ressortir le fait que cela manque un peu de stabilité. On a envie de voir les personnages aller dans une direction et pas nécessairement en sortir. Par ailleurs, j’aime toujours autant Sid Rothman. Ce personnage apporte pas mal de bonnes choses à la série et en tout cas, cela fonctionne comme sur des roulettes. On pourrait peut-être lui demander d’être un peu plus présent. Toutes ces histoires permettent également de donner à Ned Stax, l’avocat de Siegel, une place un peu plus importante. Stax est quelqu’un de bien, loyal qui sait prendre des décisions efficaces.
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C’est le genre de personnages qui ont une valeur dans une série comme Mob City. Et j’aimerais bien que Mob City lui donne l’occasion de briller un peu plus prochainement. C’est vrai que ce n’est pas facile avec six épisodes seulement mais bon, la série ne s’en sort pas trop mal déjà avec un aussi grand casting. Mais le meilleur épisode est deux est bien entendu « New Tempting Ways to Serve Bananas ». Pas nécessairement parce qu’il y a plus de bonnes scènes mais tout simplement car l’épisode était d’une fluidité bien plus intéressante que le précédent. Par ailleurs, je ne comprends pas trop pourquoi TNT a donné six épisodes à Mob City pour la diffuser sur trois semaines à raison de deux épisodes à chaque fois. J’aime bien l’idée que l’on nous offre deux épisodes chaque semaine puisque l’on a à chaque fois l’impression de plonger dans un film plus que dans une série mais bon, je pense que cela a pu aussi donner envie de fuir aux téléspectateurs. Et tout se déroule tellement vite que l’on n’a même pas de dire ouf que la saison sera déjà terminée.
Note : 7/10 et 7.5/10. En bref, deux épisodes solides.


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