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Magnolia

Publié le 13 décembre 2013 par Dukefleed
MagnoliaLelouch made USA
Durant 3 heures Paul Thomas Anderson, réalisateur et scénariste, met en scène une vingtaine de personnages autour d’une même thématique : le sens de la vie et la paternité. Aucune histoire n’est centrale, tous les personnages sont à la fois secondaires et principaux. Dans les trois premiers quarts d’heure il faut donc beaucoup d’attention pour ne pas s’y perdre ; mais c’est assez agréable de voir des trajets très différents. P.T. Anderson, par son prologue accrocheur et talentueux, nous laisse aussi à penser que toutes ces histoires vont à un moment se percuter et interagir entre elles ; la promesse est captivante. Mais voilà, la promesse affichée au démarrage ne sera jamais tenue. Pire encore, cet imbroglio d’histoires se révèle sans aucun intérêt. Le trait est forcé, la musique omniprésente pour appuyer les effets ; quel manque de finesse ! Au bout de 1h30 de film, je me suis même demandé si je n’étais pas devant un Lelouch ; l’angoisse. P.T. Anderson joue les Lelouch d’outre manche avec des sujets à visée pseudo méta physique. Mais c’est bourré de fautes de goût et c’est au niveau de la philosophie relayée par les maximes cachées dans les biscuits chinois. Lamentable. Ce film est digne d’un soap opéra donneur de leçon ; à gerber. Décidemment ce cinéaste est surévalué. Certes sa mise en scène est virtuose bien souvent ; mais là aussi, il en fait des tonnes ; l’usage du zoom avant à outrance est très pénible. Seul le personnage joué par Tom Cruise, complètement excentrique est un plaisir à retrouver. L’histoire de la fiancée du flic est aussi agréable.Peu de contentement… en trois heures… 
Sorti en 2000

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