Performance gênante des Bengals qui ont fait paraître les pauvres Steelers pour des aspirants au Super Bowl.
Bengals 20 Steelers 30
Gros match pour les Bengals qui pourraient s’emparer du 2erang de la conférence (et de la semaine de congé qui vient avec) en l’emportant. Par contre, du côté des Steelers, les défaites crève-cœur des 2 dernières semaines les ont à toutes fins utiles sortis des séries.
C’est quand même eux qui frappent les premiers. Le botteur du Cincinnati Kevin Huber échappe la remise et est plaqué à l’intérieur de la ligne d’une verge. Un safety eut été moins coûteux, car même s’il doit s’y prendre à 2 reprises, Le’Veon Bell franchit la zone payante. 7-0 Pittsburgh.
Sur le retour subséquent, Cedric Peerman s’échappe sur 40 verges, mais il avait levé sa main pour signaler à son coéquipier qu’il s’occupait de la roche, mais ça compte comme un signal de « fair catch ». Ça coûte 35 verges aux Bengals qui sont brouillons en ce début de match.
Petit avertissement : j’ai conduit une couple d’heures dans la tempête aujourd’hui en plus du pelletage. Là, bien évaché au chaud sur le divan, je sens que c’est très possible que je l’échappe pour un petit roupillon durant le match.
De son côté, Ben Roethlisberger est tout sauf brouillon. Il profite de l’absence totale de pression pour ridiculiser la défensive tigrée qui ne semble pas avoir le goût de souffrir dans le froid ce soir. Après une conversion d’un 4e essai beaucoup trop facile, Big Ben dispose de 9 bateaux, 9!!!! pour rejoindre Antonio Brown dans la zone de buts. 14-0.
La débandade se poursuit lors du dégagement suivant des Bengals. Antonio Brown déculotte le premier Bengal qu’il croise et il n’est plus inquiété par la suite. 21-0. Sur la séquence, un bloc aux dépends du botteur Kevin Huber provoque une fracture de la mâchoire à ce dernier. Évidemment, puisque le résultat fut une fracture de la mâchoire, les arbitres décident que ce n’est pas un coup à la tête. La fracture doit être attribuable au vent!!!!
Coïncidence bizarre, le téléphone sonne ce soir à la maison! Les « amis » qui appellent pour prendre des nouvelles! Bon timing!!!
Après un autre placement du Pittsburgh, Brandon Tate s’échappe sur 52 verges sur le retour de botté. Cincinnati reprend un peu espoir grâce au majeur de Bernard. 24-7.
Cependant, la défensive continue d’être aux abonnés absents. Ce sont maintenant les RB substituts de Pittsburgh qui la ridiculise. Un placement supplémentaire porte le score 27-7 à la demie. Misérable, pathétique, Cowboy-esque, je vous laisse le choix du qualificatif.
Beaucoup de partisans des Steelers ont abandonné en début de deuxième demie et j’avoue ne pas être loin de là moi aussi. Les 2 équipes s’échangent des revirements, mais après un 3e placement des Steelers, Andy Dalton mène une poussée jusqu’au bout. Ça prend 4 essais pour franchir la ligne des buts et c’est une passe au TE Eifert qui capte la passe décisive. 30-14 Pittsburgh avec un quart à jouer. On va rester un peu, au cas où..
Pour une fois la défensive stoppe rapidement les noirs et jaunes et Dalton traverse le terrain. Encore là il faut y aller sur un 4eessai et ça fonctionne car ti-rouge repère Marvin Jones fin seul dans la zone de buts. 30-20. Si le converti de 2 points est réussi, on a un match!
Sauf que la passe est rabattue par le secondeur recrue Jones. Il reste encore 6 minutes, mais Cincinnati tire toujours de l’arrière par 2 possessions. Disons que les espoirs de remontée viennent d’en prendre un coup.
L’espoir continue de diminuer quand sur un 3e et 6, Emmanuel Sanders est encerclé par 3 Bengals qui nous offrent une pathétique démonstration d’incompétence en oubliant de plaquer le WR. Pittsburgh dégagera 4 jeux plus tard, mais ils ont pu brûler 2 minutes supplémentaires.
Et les espoirs sont définitivement éteints lorsque l’attaque piétine à sa ligne de 40. Cincinnati remet la balle à Pittsburgh et ne peut plus arrêter l’horloge. Game Over!
Performance minable des Bengals, qui ont manifestement sous-estimé leur adversaire du jour. Eux qui avaient la chance de marquer un grand coup dans la course aux séries se compliquent la tâche et il ne faut pas oublier que tant Baltimore que Miami possèdent l’avantage sur eux dans les bris d’égalité. De la façon dont la défense joue depuis 2 matchs, il faudra qu’Andy Dalton (convenable ce soir, il n’est pas le principal responsable de la défaite) traîne l’équipe sur son dos d’ici la fin, une perspective peu encourageante.
De l’autre côté, il faut féliciter les Steelers qui sont virtuellement éliminés, mais qui sont sortis comme si c’était eux qui allaient participer aux séries. Le’Veon Bell est le RB que l’organisation cherchait depuis quelques années et les unités spéciales ont frappé tôt et fort.