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« Le SMIC augmente de 1,1 %, sans coup de pouce cette fois » soit, à peu près le niveau de l'inflation moyenne espérée pour 2013.
Cependant, une étude du BIPE signale que : « .. le pouvoir d'achat « ressenti » par ménage va baisser de 0,4% en 2014, après une chute d'1,6% en 2013. »
À ceci il faut ajouter que les « dépenses contraintes », en particulier le loyer et frais associés (électricité, gaz, assurances, etc.) augmentent proportionnellement plus pour les personnes des « premiers déciles fiscaux », les plus concernés par le niveau du SMIC, que pour les autres catégories.
Une étude du BCG de février 2011 estime le niveau des dépenses contraintes par rapport au revenu à 70 % pour les « ménages pauvres » ; 50 % pour les « ménages médians » et 26 % pour les « ménages riches »
Le Credoc de son côté indique (septembre 2013) que « L'économie française devrait enregistrer une croissance de 0,2 % en 2013 et de 0,6% en 2014. Dans ce climat atone de l'économie française, l'emploi restera à la peine et le taux de chômage devrait poursuivre sa hausse en 2013 et 2014. Avec des perspectives de revenu affaiblies (hausse d'impôts, salaires atones, hausses des cotisations...) et malgré une inflation très affaiblie (même avec la hausse de TVA), le pouvoir d'achat par ménage baisserait encore en 2013 et 2014, soit 5 années consécutives de baisse »
Cette économie de « coup de pouce » à la révision du SMIC va se payer encore en diminution de la consommation, ce qui n'arrangera personne, pas plus les smicards que les comptes du gouvernement.
Jorge