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Le jour où Sarkozy avait vendu nos Rafales

Publié le 18 décembre 2013 par Juan
Fichue mémoire.
Notre ancien Monarque, davantage que les autres, adorait jouer au VRP dynamique sur les tribunes.
Il vendait souvent l'ours avant de l'avoir même aperçu.
En 2009, donc, un journaliste du Figaro, Bruno Jeudy, passé depuis avec armes et bagages mais sans mémoire, au JDD, détaillait non sans une certaine adoration les exploits du jour de Nicolas Sarkozy.
"Nicolas Sarkozy n'a pas fait un aller-retour au Brésil pour rien". 
 Mieux
"Le chef de l'État est rentré, la nuit dernière, à Paris, avec le premier contrat de ventes du Rafale. Un succès politique, diplomatique et industriel pour le président français puisque l'achat de ces trente-six avions de chasse représente un contrat d'environ 5 milliards d'euros. Son homologue Lula a confirmé, lundi soir, que son armée de l'air allait se doter de l'avion de combat français pour renouveler sa flotte aérienne. "
Puis cette précision déontologique: " C'est la première fois qu'un pays étranger s'équipe de l'avion construit par Dassault Aviation (le groupe Dassault est propriétaire du Figaro)."
Le président était au Brésil et, scoop de tous les scoops, il avait donc enfin vendu nos Rafales nationaux.
En fait, il fallut donc attendre 4 ans, un soir de décembre 2013, pour avoir la confirmation ... du refus du Brésil d'acheter nos coûteux avions de chasse.
"Après avoir analysé tous les faits, la présidente Dilma Rousseff m'a chargé d'informer que le vainqueur (...) est l'avion suédois Gripen NG." Celso Amorim, ministre brésilien de la Défense

Et voilà.
Fallait-il demander remboursement des frais commerciaux de l'époque ?

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