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Montreal (canada)

Publié le 12 décembre 2013 par Aelezig

Montréal est une ville du Canada, située dans la province du Québec, dont elle est la métropole, le centre de la culture et des affaires. Il s'agit de la deuxième plus grande ville du pays, juste après Toronto. La majeure partie de la ville est située sur l'île de Montréal, dans l'archipel d'Hochelaga, en bordure du Saint-Laurent, à proximité de l'Ontario et des États-Unis.

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En 2011, la ville comptait 1.649.515 habitants, et son agglomération près de quatre millions. En 2006, environ 53 % de sa population était de culture et de langue française, 13 % était de culture et de langue anglaise et 34 % était d'une autre culture, faisant ainsi de Montréal une ville interculturelle.

Le centre historique de la ville, aussi appelée le Vieux-Montréal, se situe sur les rives du fleuve Saint-Laurent. L'hypercentre et ses gratte-ciels est situé tout près, entre le fleuve et le versant sud du Mont Royal. On remarque qu'aucun gratte-ciel ne dépassera la hauteur du mont Royal, qui est de 234 mètres.

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Histoire

L'histoire de Montréal commence avec la découverte du village d'Hochelaga par les explorateurs français, au XVIe siècle.

La ville de Montréal tient son nom de la montagne au centre de l'île. En effet, en 1535, l'explorateur Jacques Cartier avait nommé cette montagne Mons Realis (Mont Royal). En 1556, le géographe italien Giovanni Battista Ramusio fit la traduction de Mont Royal en Monte Reale sur une carte. En 1575, François de Belleforest fut le premier à écrire Montréal. Ce n'est qu'au début du XVIIIe que le nom commence à être utilisé pour la ville elle-même.  
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  Un village fortifié, nommé Hochelaga, est déjà présent sur l'île quand Jacques Cartier arrive le 2 octobre 1535. Il est bien accueilli par les Iroquoiens.

Toutefois, lors du premier passage de Samuel de Champlain dans la région, en 1603, celui-ci ne trouve pas de trace du village d’Hochelaga ; son emplacement demeure inconnu à ce jour... En 1611, le fondateur de Québec, qui comprend rapidement la position stratégique qu'occupe l'île, fait défricher un site à la Pointe-à-Callière. À défaut d'un établissement permanent, l'endroit servira de lieu de rencontre entre les Algonquiens et Hurons, qui descendent de l'arrière-pays, et des marchands français qui troquent des fourrures et produits de fabrication européenne.

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Suites à ces premières tentatives de colonisation, il s'écoulera un demi-siècle avant que ne s'organisent d'autres entreprises de ce type au Canada. De 1562 à 1598, la France s'égare dans les convulsions internes des guerres de religion...

Les explorateurs français continuent de commercer avec les Amérindiens. A partir de 1580, en dehors des produits de la pêche, les Européens s'intéressent davantage au commerce de la fourrure de castor, à la suite d'une demande accrue des bourgeois d'Europe occidentale.

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Un nombre considérable de navires envahissent le golfe et le fleuve Saint-Laurent. Le troc des peaux devient tellement important que vers 1588, de riches commerçants sollicitent un monopole. Tout au cours du XVI siècle les pêcheries française s'étendent le long des côtes de la Nouvelle Écosse jusqu'au Maine.

Jérôme Le Royer, sieur de La Dauversière, de La Flèche, dans le Nord-Ouest de la France, affirme avoir reçu, alors qu'il était en prière, un appel à fonder une colonie missionnaire sur l'île de Montréal. Il décide en 1635 de mettre le projet à exécution et monte à Paris pour y trouver des associés. En 1640, il fonde avec Jean-Jacques Olier de Verneuil la « Société de Notre-Dame de Montréal pour la conversion des sauvages de la Nouvelle-France ». La Société, constituée de personnes chrétiennes, de nobles mais aussi de bourgeois et de gens de condition plus modeste, se fait concéder l'île de Montréal, située à 1500 kilomètres à l'intérieur des terres. Elle recrute des colons pour aller s'y établir afin de créer une communauté catholique. Le but des associés est « d'assembler sur l’île un peuple composé de Français et d'Indiens qui cultiveraient la terre et les arts mécaniques, qui vivraient en frères et sœurs, unit dans la charité fraternelle ».

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Les Français ne s’y installent en permanence que le 17 mai 1642, quand un groupe de prêtres, religieuses et colons de la Société Notre-Dame de Montréal menés par Paul Chomedey de Maisonneuve fonde le village de Ville-Marie

Les débuts de Ville-Marie sont pénibles. Les Iroquois s'opposent vivement à l'arrivée des nouveaux occupants. Devant le danger grandissant, les propriétaires hors des murs doivent abandonner leur habitation. On bâtit une grange en pierre à l'épreuve du feu. La chapelle et l’hôpital sont transformés en poudrière et en retranchement armé. Tous les habitants sortant du fort doivent se pourvoir d'armes. On constitue un corps militaire régulier.

En 1680, on dénombre 493 personnes à Montréal.

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Le village grandissant est devenu un important centre de traite des fourrures. C'est aussi le point de départ de l'exploration française de l'intérieur.

En août 1701, 1300 Amérindiens du nord-est de l’Amérique se réunissent à Montréal (qui compte alors 1200 habitants) pour établir une paix entre leurs différentes nations et les Français. La Grande Paix de Montréal met ainsi fin aux hostilités.

Après ce traité la menace iroquoise est remplacée par... la menace britannique, et dès 1717, les Montréalais entreprennent de remplacer la palissade de bois de la ville par des fortifications de pierre.
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Montréal a alors des allures de petite ville provinciale française, avec, à l'ombre des murailles, ses couvents et chapelles, ses hôtels particuliers, ses jardins dissimulés par les façades de pierre alignées sur la rue. Les fermiers de la région franchissent fréquemment les portes des fortifications, pour venir vendre leurs produits aux citadins et en retour, faire leurs achats en ville ou y rencontrer les administrateurs coloniaux.

La reddition de Québec aux mains des Britanniques en 1759, au terme d'un long siège de juin à septembre, suivi de la défaite de la Bataille des plaines d'Abraham le 13 septembre 1759 est suivi par la victoire de la Bataille de Sainte Foy où François de Lévis et ses 5000 Français remportent l'affrontement contre James Murray et ses 3900 Anglais. Néanmoins, la ville, commandée par Pierre de Cavagnal, Marquis de Vaudreuil, devra se rendre à l'armée britannique commandée par Lord Jeffrey Amherst le 8 septembre 1760.

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Pendant la Guerre d'indépendance américaine, Montréal est prise de force et brièvement occupée par les Fils de la liberté américains de novembre 1775 à juin 1776.

Après la conquête, sous l’impulsion des marchands britanniques, la traite des fourrures connaît une meilleure organisation et s’achemine vers la formation d’un monopole. La création, en 1782, de la Compagnie du Nord-Ouest fait de Montréal la capitale de la traite des fourrures, et les années 1791 à 1821 marquent l’apogée de cette activité.

La ville prenant de l'expansion, la démolition des fortifications débute en 1804 pour enlever la séparation entre le centre de la ville et les faubourgs avoisinants. La population reste majoritairement francophone jusqu'au milieu des années 1830. Mais de cette date jusqu'en 1865, la majorité devient anglophone, la population étant gonflée d'un apport constant d'immigrants principalement Écossais, Irlandais, Anglais et Américains. Puis la francophonie redevient majoritaire.

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Montréal amorce une diversification avec le développement agricole de l’arrière-pays. Sa situation stratégique commence à faire sa fortune et à définir sa vocation. Le commerce du bois, de blé et de la potasse prennent un important essor. Ce commerce entraîne division du travail et mécanisation, et crée des industries secondaires comme la construction navale. La culture du blé, de son côté, amène la construction sur place de moulins à farine.

La croissance rapide de la ville est accélérée par la construction en 1824 du canal de Lachine qui permet aux navires de franchir les rapides de Lachine au sud de l'île. L'industrialisation se concentre dans le secteur du canal. La navigation à vapeur se développe, bientôt supportée par le chemin de fer. Jusqu'au milieu du XIXe siècle, le chemin de fer se développe lentement, comme support aux voies navigables.

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Durant les années 1830, Montréal supplante Québec comme métropole de la colonie mais Toronto lui fait de plus en plus concurrence pour le commerce avec l'Ouest. Montréal devient brièvement la capitale de la Province du Canada en 1843. Après quelques années d'alternance entre Toronto et Québec, le parlement sera finalement déplacé à Ottawa en 1857.

En 1851, le port de Montréal ravit à celui de Québec le titre de principal port océanique et l’activité administrative s’y renforce. De 1861 Jusqu'à la Grande Dépression de 1929, Montréal passe par ce que quelques historiens appellent son âge d'or. Ce qui est aujourd'hui le Vieux-Montréal est alors le centre économique le plus important du Dominion du Canada.

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Le fort développement des banques et des autres institutions financières à la même époque donnent l'élan permettant à Montréal de devenir le centre financier canadien durant toute la première moitié du XXe siècle. Dès le tournant du siècle, cependant, la grande bourgeoisie montréalaise perd de son esprit d’entreprise et hésite à investir dans l’industrie minière de l’Ontario et l’industrie pétrolière de l’Alberta qui se développent et font bientôt la fortune de Toronto...

La concurrence entre Montréal et Toronto se renforce au cours des années 1960 et culmine après l'élection du Parti québécois au Québec en 1976. Plusieurs sièges sociaux quittent alors le Québec comme la compagnie d'assurance Sun Life, ou la Banque Royale du Canada. D'autres entreprises, notamment la Banque de Montréal déplacent la plupart des activités de direction à Toronto tout en gardant un semblant de siège social à Montréal.

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C'est avec la construction du métro de Montréal en 1966 que le Montréal souterrain prend un essor.

Montréal célèbre son 350e anniversaire en 1992.

Montréal a un charme fou. Elle ne se donne pas tout de suite, il faut s'y promener, apprendre à la connaître, l'apprivoiser. On est d'abord impressionné par les buildings, et les grandes avenues, qui semblent froids. Puis peu à peu, on comprend que Montréal vit quartier par quartier, chacun ayant ses attraits, ses traditions, ses différences. J'adore !

Visitée en 2011

D'après Wikipédia


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