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Critiques Séries : Mob City. Saison 1. Episodes 5 et 6.

Publié le 20 décembre 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Mob City // Saison 1. Episodes 5 et 6. Oxpecker / Stay Down.
SEASON FINALE


A cause d’une diffusion assez chaotique en plein mois de décembre, je suppose que TNT voulait dire rapidement au revoir à la série mais ce n’est pas grave car j’ai pris un sérieux plaisir à suivre les aventures de cette galerie de personnages, trois semaines durant. Mais le tout fonctionne tellement bien que je n’ai pas envie de dire au revoir à la série. Surtout avec la manière dont tout cela s’achève. Certes, il n’y a pas nécessairement d’appel à une suite mais c’est suffisamment ouvert pour qu’une suite soit largement plausible. Ces deux épisodes cherchent avant tout à revenir sur la mort (à la fin de « Stay Down ») de Bugsy Siegel. Les deux épisodes vont nous révéler en grande partie comment on a pu passer de Sid qui attend Joe chez lui à Joe qui tue sauvagement Busgy. D’ailleurs, la scène d’assassinat était particulièrement bien mise en scène. Tout cela va me manquer. Le film noir en lui-même est un genre si original, si différemment, que de voir une série l’utiliser de façon aussi malicieuse me donne envie d’en voir beaucoup plus. Mais c’était effectivement une très bonne idée que de nous offrir que six épisodes. Plus cela aurait étirer les intrigues beaucoup trop en longueur et cela n’aurait eu aucun sens.
Sid va parvenir à apporter un peu de piquant dans tout cela. Notamment car Robert Knepper, bien que ce dernier ait souvent l’occasion de jouer des rôles de méchant, va changer un peu de registre. Il était bienvenu de voir l’acteur incarner son personnage de façon aussi calme, sans trop forcer sur le cliché. Habituellement, l’acteur se retrouve avec des ersatz de T-Bag à jouer et cela commence à devenir légèrement lassant. Ici il a une réelle opportunité de démontrer qu’il n’est pas que T-Bag et qu’il peut être autre chose. En tout cas, le face à face fonctionne très bien et permet d’ouvrir le troisième et dernier acte de Mob City de la meilleure façon qu’il soit. Tout en sobriété. Mais la sobriété est de toute façon de mise avec une série comme celle-ci. L’ambiance feutrée, le rythme, etc. Tout est fait pour que l’on passe un agréable moment. Le meurtre de Bugsy, dans la vraie vie n’a jamais été résolu. Mob City nous apporte une petite solution qui me convient, surtout qu’elle est faite de façon intelligente cette révélation. Le meurtre de Bugsy a toujours une place importante dans la pop culture américaine et du coup, de jouer aussi bien avec l’histoire m’a plu.

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Je pense que ces six premiers épisodes ne sont autre qu’une introduction à quelque chose de plus grand, de totalement différent. C’est une manière comme une autre de présenter des personnages, des lieux et de faire quelque chose avec tout cela en croisant les destins. Bugsy était une bonne dynamique centrale dans Mob City même si parfois j’aurais aimé qu’il y ait un peu plus. Je pense que toutes les figures du passé que la série exploite sont là pour nous démontrer à quel point il y a largement de quoi donner de la substance aux personnages créés par la fiction. La série tente de représenter également la morale de l’époque, tout cela en créant pas mal de liens divers et variés entre les personnages. Ma petite déception c’est peut-être l’histoire de Jasmine qui est presque laissée en plan. Mais bon, il y a tellement de bons personnages dans Mob City qu’il est difficile de ne pas se laisser séduire. Notamment par Gregory Itzin sous les traits du Maire Fletcher Bowron. Los Angeles était une ville sale, cachant pas mal de choses à l’époque dépeinte par Mob City mais tout cela est joliment dit et fait.
Je peux déjà dire que Mob City va un peu me manquer. Elle avait ce sens du détail, cette manière de développer les personnages et les intrigues que beaucoup de séries n’ont pas. C’est au fond ce qui la rend authentique et réussie. En tout cas, les diverses intrigues et la multitude de personnages parviennent à développer tout un tas de très belles choses. De même que l’ambiance gérée de main de maître par un Frank Darabont bien plus en forme ici que dans The Walking Dead. Je sais qu’avec des audiences particulièrement médiocres (voire mauvaises) la série n’a aucune chance de revenir mais j’espère au fond de moi le contraire. Rien que pour retrouver Ned Stax (à chaque fois j’ai peur d’écrire Ned Stark… pour les connaisseurs). Milo Ventimiglia s’est petit à petit révélé et à la fin de la saison nous permet de voir qu’il y a beaucoup plus loin à voir que la mort de Bugsy. Le fait que Joe soit le responsable de la mort de Bugsy est intelligent et permet également de justifier le fait que le meurtrier n’a jamais été retrouvé. Quoi de mieux qu’un assassin qui travail dans la police et qui n’a pas de motif apparent.
Note : 6.5/10 et 7/10. En bref, une fin de saison réussie pour Mob City.


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