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Le Belge et son testament: composition et partage de l’héritage

Publié le 18 décembre 2013 par Questions Capitales

Nous avons vu quel était le niveau des connaissances générales du Belge en matière de testament. Nous allons maintenant approfondir ses connaissances au sujet de la succession.

L’héritage
Le mot héritage a de nombreuses acceptions, mais si on limite le sens à la manière dont les gens se souviendront de lui après sa mort, le Belge n’y attache que peu d’importance !  Cinquante-six pour cent des gens ne trouvent pas importante la façon dont on se souviendra d’elle/de lui après sa disparition.  La moitié des répondants s’attendent à léguer un héritage non négligeable, mais un tiers considère ne rien laisser de significatif.  Une majorité trouve plus important de profiter de la vie, plutôt que de se soucier de ce qu’ils laisseront plus tard.  Près de quatre concitoyens sur cinq sont d’accord avec l’affirmation qu’il n’est pas nécessaire de vivre parcimonieusement pour laisser un héritage important à ses héritiers.  En revanche, 6 % des Belges déclarent qu’ils le font, et un tiers des répondants affirment que leurs enfants s’attendent à un héritage.

Donation en cas de vie ou par testament
Lors du partage de l’héritage, la loi tient bel et bien compte des donations faites du vivant du testateur.  Les gens (44 %) qui se trompent à ce sujet sont plus nombreux que ceux qui connaissent la réponse exacte (40 %).  Les personnes de plus de 80 ans ont ici un mauvais score, mais les Belges plus qualifiés ou à plus haut revenu obtiennent un bien meilleur résultat. Près de la moitié des répondants savent qu’une assurance-vie fait partie de l’héritage, mais ici aussi, nos aînés de 80 ans et plus ont un mauvais résultat.

Le partage de l’héritage
Près de 60 % des répondants veulent décider eux-mêmes du partage de leurs biens après leur décès. La moitié des gens trouvent normal que certains membres de la famille soient protégés, mais un tiers souhaite l’abolition de cette règle.  Une très grande majorité (87 %) ne pense pas à déshériter (un de) ses enfants, et encore plus de gens ne sont pas d’accord de tout léguer à une bonne cause.

Et qu’en est-il au juste ?
Lors du partage de l’héritage, il est bel et bien tenu compte des donations effectuées du vivant du testateur. (http://www.questionscapitales.be/2012/donations-entre-vifs-ou-heritage-apres-deces/ ). (http://www.questionscapitales.be/2013/donation-hors-succession/  ) Une assurance-vie fait partie de l’héritage. (http://www.questionscapitales.be/2012/quid-des-droits-de-succession-sur-lassurance-vie/ )  Et non, dans notre pays, il n’est pas possible d’entièrement déshériter ses enfants (http://www.questionscapitales.be/2012/comment-puis-je-desheriter-mes-enfants/ ), mais il est tout à fait possible de léguer une part de sa fortune à une bonne cause.  Un legs en duo est la méthode idéale pour le faire. (http://www.questionscapitales.be/2013/comment-leguer-a-une-bonne-oeuvre-par-testament/ )

Nous allons maintenant une nouvelle fois examiner comment il faut rédiger son testament.

Consulter les résultats complets de l’enquête via ce lien:  http://365analytics.com/public/legacy13/FR/


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