La majorité des entreprises interrogées anticipe un changement pour les futurs tests de dépréciation de goodwill suite à l’introduction de la norme IFRS 13
23 milliards d'euros pour le secteur des télécoms

Au niveau géographique, les sociétés du Royaume-Uni ont enregistré les dépréciations de goodwill les plus élevées en 2012. Environ 40 % des sociétés européennes qui ont répondu à l'enquête de Duff & Phelps ont comptabilisé une dépréciation de goodwill en 2012. Les raisons les plus communes invoquées par les sociétés concernées pour expliquer ces dépréciations sont les « conditions générales du marché » et le « ralentissement général de l'industrie ». Les situations spécifiques à une unité génératrice de trésorerie (UGT) ont été mentionnées mais avec une incidence moins importante.
"La crise financière et économique mondiale, puis l'amorce ultérieure d'une reprise, ont impacté fortement les Goodwill et leurs dépréciations au cours des trois dernières années. Pour les années à venir, plus de deux tiers des entreprises interrogées anticipent une modification de leurs tests de dépréciation suite à l'introduction, cette année, de la norme IFRS 13", explique Yann Magnan, directeur génréal du bureau parisien de Duff & Phelps.