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Critiques Séries : Doctor Who. Saison 7. Christmas Special - The Time of the Doctor

Publié le 26 décembre 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Doctor Who // Saison 7. Christmas Special : The Time of the Doctor.


Difficile de dire au revoir à un acteur dans une série et surtout quand celui-ci incarne le héros. Je crois cependant que la plus belle image de cette histoire est le micro retour d’Amy Pond. Cette image d’Amy Pond était tout simplement magnifique et m’a ému aux larmes. Matt Smith ne manquera pas à certains mais à moi oui. C’était un style différent de David Tennant, plus enfantin et peut-être plus familial. En tout cas, j’ai bien aimé ce que Steven Moffat a réussi à faire avec Eleven. Malgré ça, j’ai hâte de découvrir le nouveau Doctor avec la saison prochaine. Dans « The Time of the Doctor », écrit par Steven Moffat, nous avons droit aux Weeping Angels et aux Daleks. Comment me faire plus plaisir pour Noël que de me coller deux créatures que j’adore dans cette série (avec les Cybermen). Je ne pense pas que l’on puisse faire mieux. Mais cela permet aussi de se rendre compte de l’amour de Steven Moffat pour les Daleks. Il les a mis à toutes les sauces entre le premier épisode de la saison 7, le spécial des 50 ans et accessoirement cet épisode. Cet épisode fait également un lien plutôt réussi avec l’épisode spécial des 50 ans de la série, notamment en revenant sur Galifrey.
C’est difficile de donner une conclusion à un acteur aussi emblématique. Il a tout de même été, comme David Tennant en son temps, le Doctor durant trois saisons. Ce n’est pas rien. Matt Smith a mis de sa personne dans ce dernier épisode, allant à droite et à gauche sans même prendre le temps de souffler. J’ai beaucoup aimé le voir vieillir également, ou encore le voir chauve. C’était des séquences pour l’une particulièrement émouvante, signant petit à petit la vieillesse du Doctor et donc sa fin, et pour l’autre quelque chose de cocasse. Un gimmick tout simplement. Malgré tout, l’épisode ne revient pas toujours sur ce qui nous intéresse et qui a déjà été développé précédemment. Ce n’est pas nécessairement un défaut mais disons que Steven Moffat étire peut-être un peu trop en longueur certaines choses. On aurait pu revenir sur The Silence par exemple ou encore sur le nom du Doctor mais non… La série nous fait encore et encore patienter. C’est bien les salles d’attente mais parfois on a aussi besoin de réponses.

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Malgré tout, l’épisode nous offre quelque chose d’intéressant puisque cette Eglise au milieu de l’espace était quand même grandiose. L’idée permet de développer quelque chose d’intéressant et surtout que l’esprit de Noël est bel et bien là (sans être là également). Parfois, j’ai l’impression que Matt Smith est l’acteur le plus intéressant qui ait pu incarner le Doctor. Je ne sais pas si c’est la vision de Moffat du personnage qui me fait dire ça ou bien l’acteur en lui-même. Disons qu’il y avait un mélange qui m’a toujours plu. Il faut dire que j’ai encore une âme d’enfant et qu’il reproduit à merveille tout ce que j’aime dans Doctor Who. Dans cet épisode l’acteur a l’occasion de nous démontrer qu’il peut être sur tous les fronts et qu’il peut jouer plusieurs registres de l’humour à l’émotion. J’ai également adoré voir Orla Brady (Fringe) dans le rôle de cette nonne intergalactique. Son personnage était assez fun et colle parfaitement à l’esprit de Moffat. Même si cela manquait peut-être un peu de Noël dans tout ça.
Le vrai lien qu’il y a avec Noël, je l’ai ressenti lorsque le Doctor et Clara se retrouve dans la neige face aux Weeping Angels. Par la suite, je n’ai plus vraiment ressenti ça. Mais bon, ce n’est pas nécessairement grave, surtout que l’histoire n’est pas forcément là pour nous caser l’esprit de Noël mais plutôt pour nous permettre de dire au revoir à quelqu’un. Par ailleurs, la passation de pouvoir à Peter Capaldi est elle aussi plutôt réussie. J’aurais aimé que l’on aille plus loin avec Matt Smith mais je suppose que l’acteur n’avait pas forcément envie de reste rester Doctor toute sa vie. Je ne pense pas qu’il puisse être aussi bon mais j’ai malgré tout envie de voir avant de réellement prendre le temps de juger. Les premiers épisodes seront sûrement difficile, comme pour Matt Smith quand il est passé après Tennant (bien que le premier épisode de Matt Smith soit tout de même assez beau dans son ensemble grâce à l’intégration des Pond). Le problème que j’ai avec Capaldi c’est peut-être que l’acteur n’est pas aussi jeune que ceux qui l’on incarné depuis la nouvelle mouture de la série.
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Mais je vais faire confiance à Steven Moffat et ses équipes. Après, il y a aussi des trucs qui me chiffonnent légèrement, comme l’histoire des régénérations du Doctor qui sont en nombre de 12. Je suppose que grâce à Steven Moffat et son envie perpétuelle de réécrire tout ce qui a été dit précédemment, la série va avoir un bel avenir devant elle.
« Raggedy Man, goodnight »
Note : 8.5/10. En bref, un épisode réussi dans son ensemble malgré mon envie de quelque chose d’encore plus intime et apportant peut-être plus de réponses. Mais rien n’enlève à cet épisode toute l’émotion qu’il m’a procuré.


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