Magazine Humeur

Monsieur François HOLLANDE Président de la République française sous couvert de Monsieur Manuel Valls, Ministre de l’Intérieur

Publié le 28 décembre 2013 par Regard

à l’attention de Monsieur le Président de la République

sous couvert de Monsieur Manuel VALLS                           Ministre de l’Intérieur

Robert Regard  Paris le 27 décembre  2013

Ancien Élève de l’École polytechnique

Journaliste

     

  Monsieur le Président,

Les Français ne vont pas bien. Vous avez pris la lourde responsabilité d’une succession à la tête d’une nation mal en point psychologiquement. Il vous faut assumer tant une économie fragilisée qu’un corpus politique désemparé.

Certes vous disposez d’une sagesse peu commune.

Il vous faut  rassurer vos concitoyens tout en séduisant ceux qui n’ont pas voté pour vous surtout que leurs leaders s’emploient par des agressions inconsidérées à les inquiéter.

Mais avant tout, il est fondamental que vous arriviez à créer une forte croissance, non seulement en l’affirmant, mais en mettant en place des techniques d’investissements susceptibles de réduire fortement le chômage et de mobiliser un monde entrepreneurial dynamique. L’emploi ne se décrète pas; il est la conséquence de la croissance.

Nous voici par notre choix engagés à ce que vous changiez la France en la rendant plus juste, plus ambitieuse et conquérante, plus volontaire et  vouée à l’excellence pour sa jeunesse et à la solidarité de tous.

Les années à venir, nous devons nous donner les moyens de surmonter des  évènements exceptionnellement dramatiques ; il faut vite engager des réformes fondamentales, des réformes assumées sans réserves et  complexes; il faut préserver les intérêts de la France et des Français. Il faut s’employer avec notre participation à nous remettre à flots. Les toutes    prochaines années vont impliquer des décisions graves et déterminantes.

L’ ordre public est aussi impératif que la croissance et la conditionne.

Il convient de modifier fondamentalement toutes les structures gouvernementales et négocier pour que soit maitrisé le système financier.

Nous croyons en la France et sommes convaincus qu’elle dispose d’une capacité à se donner les moyens d’un nouvel élan et d’un avenir prometteur.

Nous devrions nous employer à disposer pour nous et nos enfants d’un nouveau capital en faisant appel à un très grand emprunt qui sera investi exclusivement dans des développements porteurs d’avenir et que nous aurons la capacité de rembourser sur une génération (40 ans).Donc un emprunt non pour la gestion courante, mais pour des projets surs et ambitieux.

La jeunesse est prête à prendre le flambeau. Elle n’attend que vos paroles et vos décisions.

Ne la leurrons pas, ne la désespérons pas, ne différons pas sous prétexte qu’hier est trop lourd et que demain il sera temps.

Apportons-lui les moyens de son savoir et de sa culture.

Il n’est plus possible de lui expliquer qu’il faut attendre, que la crise ne permet ni de faire, ni d’espérer. Elle ne l’acceptera pas sans révolte.

Or nous entendons trop les mots austérité, efforts, perte de pouvoir d’achat, hausse de tout, du chômage, des prix, des biens vitaux. Sous De Gaulle, il y eut Concorde, force nucléaire, pont de Tancarville, etc… Sous Pompidou, une politique industrielle, et ensuite plus rien. Et l’opposition prend un malin plaisir à hurler avec les loups.

Or nous constatons que les riches s’enrichissent, alors pourquoi pas nous ?

Notre Président, pour encore 4 ans, voir plus, ne pourrait-il pas définir une grande ambition basée sur des projets d’avenir que seuls ceux qui ont de l’argent peuvent réaliser, à savoir Nous!

Il nous faut définir : un véritable sérieux budgétaire, vous l’affirmez et un véritable avenir pour la France. La Banque publique d’investissement, projet phare du gouvernement pour soutenir les entreprises doit être le fer de lance de nos entreprises. Mais elle devrait avoir aura une capacité d’investissement de bien plus de 100 milliards d’euros. Elle devrait servir l’avenir et non pas la gestion du quotidien. Elle aura à diversifier les investissements avec à la tête de chacun un grand manager comme en possède notre pays : je pense à des Bernard Arnaud, Vincent Bolloré, Hermès, Galois, Jean Paul Agon, Maurice Lévy, Gérard Mestralet, Michel Pébereau, etc………et bien d’autres  bien plus jeunes qui auront nom Bill GATES jeune ou autre Steve JOB.

Il est nécessaire de se réunir, ensemble, avec le désir de réussir, de travailler avec profit, de donner à nos enfants, moyens et sens de la responsabilité. Ne leur donnons pas  la perspective du chômage, de la diminution du pouvoir d’achat, de dures années de médiocrité.

De l’ambition, toujours de l’ambition, encore de l’ambition.

Au total, la BPI aura une capacité propre d’investissement dans le financement de l’économie. Au-delà, la banque aura vocation à mobiliser les financements privés, en intervenant aux côtés d’investisseurs privés, créant ainsi un effet de levier au bénéfice des entreprises.

Consacrée au financement et à l’accompagnement des PME, TPE et entreprises de taille intermédiaire, la BPI devrait être un outil clé et pour aider les sociétés menacées de restructuration et contribuer à la ré industrialisation, mais surtout pour lancer de grands projets d’avenir à rentabilité certaine. Elle doit être la greffe de la croissance.

La politique financière de notre pays fonctionne mal depuis  plus de trente ans.

L’accroissement systématique du déficit budgétaire annuel semble inéluctable. Les plans de relance ou de mise en place de dotations budgétaires exceptionnelles n’ont que des effets limités. Les Français ne comprennent pas malgré de nombreux discours.

Le budget présenté par le Gouvernement ne fait apparaître aucune priorité alors que certains sujets sont violement dramatiques : la violence, la drogue, la prison, les handicaps, les jeunes, les SDF, etc… Le peuple souffre et n’est pas heureux ; il lui faut pouvoir rêver et pouvoir alimenter ses rêves.Notre Président se doit de dynamiser notre jeunesse.

Pourquoi ne pas repartir à zéro et surtout penser un nouvel avenir.

Certes assainissons notre budget en réduisant le déficit à 3% dès  2014 pour l’effacer en 2015.

Réorganisons notre politique d’investissements en utilisant notre capacité à emprunter à taux réduit. Ces investissements seront choisis dans des secteurs à forte valeur ajoutée : électronique, transports, écologie, agriculture, nouvelles technologies avec rentabilité financière de 7% au minimum, donc dans  des domaines à forte valeur ajoutée mais avec aussi des soucis de rentabilité sociale. Il faut investir 1000 à 2000 milliards mais pas sous la direction de la puissance publique , comme le fait le projet louable d’Anne Lauvergeon, mais placé sous la houlette de l’Etat. Les emplois aidés, c est bien, le RSA, c’est bien, la Charité, c’est bien, mais ce ne sont que des cautères et pis allers.

Ouvrons la BPI aux initiatives audacieuses des entrepreneurs imaginatifs et courageux ; l’argent ne doit pas manquer pour investir et nous avons d’immenses retards qui freinent notre expansion.

 Amplifions donc avec les Régions et la Banque publique d’investissement, outil financier dynamique, le fonds stratégique d’investissement créé en 2008.

Herman KAHN avaitcrée l’art de la prospective et son institut Hudson.

Rappelons une liste de leurs réflexions :

1.Nouvelles applications des lasers.

2. Matériaux à ultra-haute résistance.

3. Textiles à haute performance.

4. Nouveaux matériaux pour les biens d’équipement et la mécanique.

5. Nouveaux aéronefs (à effet de sol, appareils à réaction géants ou supersoniques, appareils à décollage vertical.)

6. Généralisation des applications commerciales des explosifs à charge creuse.

7. Amélioration des prédictions météorologiques.

8. Développement de l’agriculture et de la sylviculture tropicales.

9. Nouvelles sources d’énergie pour les infrastructures.

10. Nouvelles sources d’énergie transportables.

Parmi les 90 dernières lignes, on trouve pêle-mêle :

26. Généralisation de l’emploi de réacteurs nucléaires.

38. Techniques fiables et économiques de contrôle des naissances.

41. Facilité accrue de changer de sexe pour les enfants et/ou les adultes.

57. Poste automatique de crédit, d’interrogation de compte et d’opérations bancaires.

67. Extraction opérationnelle des gaz de schiste.

74. Généralisation de l’emploi d’ordinateurs individuels dans les affaires.

81. Radiomessagerie individuelle (et peut-être même téléphone portables)

84. Ordinateurs domestiques permettant de gérer un foyer et de communiquer avec le reste du monde

Ce rappel permet de penser que nous pourrions établir un bilan revolving permanent des projets possibles ; ce serait des pistes de créations que nous aiderions à suivre en mobilisant les investisseurs et les  créateurs. Les domaines d’investigation sont l’écologie, la biochimie, les sciences de la santé, l’énergie, les communications, etc…Nous savons que nous avons à découvrir plus de la moitié des produits qui seront connus et exploités dans les trente  prochaines années.

En France, nous avons divers think tank de grande qualité, mais qui n’ont pas vocation à mobiliser véritablement des initiatives autres que celles prises par la puissance publique alors qu’il faut découvrir et  accompagner des créateurs.

Il faut créer toutes initiatives qui permettent de former des jeunes associées à des créations d’emplois en fin de formation.

Il n’est pas possible de vivre à crédit, c’est ce que nous avons fait pendant trente ans ; mais investir n’est pas emprunter sans raison ; investir c’est croire en notre jeunesse et notre nation. Il faut du courage, de la ténacité et de la rigueur ainsi que de grands « managers » et de quelques inventeurs.

LA CROISSANCE SE CREE; elle ne s’attend pas et ne se reçoit pas comme la foi.

 Si il y a croissance, il y a créations d’emplois. Pouvoir c’est vouloir; alors créons ensemble cette France nouvelle, exemplaire. Le chômage ne résistera pas face aux vagues d’innovations  dont est capable notre pays,cette France de l’excellence et des solidarités.

C’est un véritable projet de société

Croyez, Monsieur le Président de la République française, à l’assurance de    ma très haute considération.

                                  


Tout ce que tu peux faire dans la vie, c’est être toi-même. Certains t’aimeront pour qui tu es. La plupart t’aimeront pour les services que tu peux leur rendre, d’autres ne t’aimeront pas


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