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Critiques Séries : Ripper Street. Saison 2. BILAN (UK).

Publié le 29 décembre 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Ripper Street // Saison 2. 8 épisodes.
BILAN


L’an dernier, je me souviens de vous avoir parlé d’une série policière intéressante au ton différent. Puis, plus les épisodes passaient et plus l’énergie s’infusait dans la Tamise londonienne pour ne donner que des épisodes sans véritable âme et sans grand intérêt. Je n’avais pas envie de voir la saison 2 de Ripper Street mais pour tout vous dire, le fait que BBC One ait annoncé l’annulation de la série m’a motivé. Je me suis dit, pourquoi pas voir les derniers pas d’une série qui était prometteuse à ses débuts et qui a fini par décevoir. Je suis aller jusqu’au bout de cette seconde saison sans grand conviction. Disons que je ne savais pas vraiment quoi attendre et encore moins ce que je voulais voir. La première saison s’était achevée de façon tellement confuse que je n’avais pas vraiment eu d’intérêt pour la fin ni même le début de la saison 2. Sauf que petit à petit, cette seconde saison a réussi à faire tout ce que la saison 1 n’a pas réussi à faire. En cherchant plus loin, en creusant un peu plus les personnages et en développant des intrigues beaucoup plus rythmées. Toutes ne sont pas nécessairement passionnantes mais l’intégration de David Costabile (Breaking Bad) au casting était une excellente idée.
Ce dernier apparait dans les deux derniers épisodes de la saison 2 sous les traits de Daniel Judge. Un personnage haut en couleur qui va donner du fil à retordre à pas mal de personnages. C’est l’occasion d’introduire un méchant efficace et charismatique incarné par un homme qui sait comment s’y prendre pour se faire. Il avait déjà pu jouer un rôle assez proche mais plus propre dans Low Winter Sun (AMC) puis précédemment encore sous les traits de Daniel Hardman dans Suits (USA Network). Puisque mine de rien, le premier épisode de la saison 2 n’était pas aussi intéressant que ça. Ce dernier était assez correct dans son ensemble, reprenant plus ou moins la mécanique de la série et les personnages dans leurs propres univers. J’avais été légèrement déçu. L’atout de Ripper Street c’est Matthew Macfadyen, son héros, et du coup cet épisode donnait presque l’impression que la série s’appuyait sur lui à chaque fois que le scénario commençait à légèrement flancher.

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Ripper Street a par ailleurs complètement laissé de côté sa base de départ (Jack l’Eventreur) pour se concentrer sur d’autres choses et notamment un Londres plus coloré et bien moins sombre. C’est l’une des choses qui m’ont le plus plu dans cette saison, notamment car l’on a l’occasion de voir des décors différents et d’explorer la vie d’autres coins de la ville. L’intrigue du premier épisode était assez simpliste et ne parvient pas à réellement mettre en avant tout ce qui avait pu faire le charme de la série auparavant (enfin, dans une moindre mesure). J’étais donc assez partagé. Nos trois mousquetaires, Reid, Drake et Jackson sont toujours là pour mettre la main à la patte et continuer ce que la première saison faisait d’un point de vue policier. Si la première saison mettait en avant les prémices de la police scientifique, Ripper Street semble légèrement oublier tout cela pour plus ou moins se rebooter tranquillement vers de nouveaux horizons. Ce n’est pas nécessairement une mauvaise idée, surtout que la saison va devenir au fil des épisodes beaucoup plus fluide et les relations bien moins moroses.
Le premier épisode nous permettait donc d’explorer Chinatown (parfois j’ai un peu retrouvé Serangoon Road, un peu seulement). Puis nous allons à Leman Street enquêter sur la mort d’une femme. Tout cela va nous emmener dans une histoire assez intéressante, notamment pour tous les personnages différents que l’on va rencontrer. Le fait que l’on aille un peu plus loin, que l’on creuse le Londres caché, c’est une bonne idée. C’est aussi ce qui manquait à la première saison qui restait à mon humble avis bien trop en surface. Ici en va à la rencontre de gens que l’on n’a pas l’habitude de voir. C’est là que nous allons tomber à nouveau sur Joseph Merrick aka Elephant Man. Et puis pendant ce temps, Reid doit encore se dépatouiller tout seul d’une histoire peu reluisante. Tout ce qui entoure Reid n’a jamais été ce qui m’a le plus intéressé dans Ripper Street. Notamment car je ne suis pas un très grand fan des histoires d’amour que la série a pu développer mais également car le potentiel est beaucoup plus grand. Cela me rappelle par moment Copper (BBC America), une autre série policière décevante se déroulant dans le passé.
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Mais quand on y pense, Ripper Street ne parvient jamais à réellement mettre en avant des personnages féminins. C’est certainement le seul défaut que je peux donner à la saison. Les autres défauts ne sont qu’annexes. Je ne suis pas là pour défendre les droits des femmes mais je pense qu’elles pourraient avoir plus de place dans la série, notamment car mine de rien elles influent parfois.
Note : 6/10. En bref, dommage qu’il ait fallu attendre la saison 2 pour que la série évolue et grandisse dans le bon sens.


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