30 décembre 2013
Il fallait se frayer un passage entre les touristes, hier matin, pour accéder par la rue du Chevalier de La Barre, à la place du Tertre où les peintres "en série" escomptaient une bonne journée de chiffre d'affaires. Notre circuit partait de la station de métro "Lamarck-Caulincourt", que je connais bien puisqu'il y a non loin de là, une boutique Bergère de France, en grimpant les escaliers de la rue des Saules et en obliquant à gauche au coin du cabaret "Le Lapin Agile" ... tenu à la belle époque par un certain Gilles qui avait commandé une peinture pour son enseigne où l'on peut voir un lapin sautant hors de sa casserole une bouteille à la main.
Rue Cortot, on visite le musée de Montmartre, la première maison bourgeoise de la butte avec son jardin et ses vignes, sans négliger d'admirer les jolies maisons en meulière et les immeubles "Années 30" tellement incongrus qu'ils en deviennent beaux. Puis on gagne la place du Tertre au coeur d'une véritable cour de Babel : on y parle anglais, mais aussi russe, espagnol ...Dans les boutiques tout autour, des tableaux peints à la chaîne made in China, mais au milieu, mètre carré par mettre carré, des peintres professionnels qui rééditent sans cesse le même motif ... certains exécrables, d'autres moins ...
La descente fut rapide avec le funiculaire, sans oser emprunter les escaliers chers à Brassaï. Une halte devant le théâtre de l'Atelier près duquel habita Claude toute sa jeunesse. Il n'avait pas à descendre très loin pour aller au Lycée Jacques Decour. Tout en me racontant sa petite madeleine à lui : une après-midi récréative organisée dans les arènes de Montmartre par la société Coca-Cola, avec distribution de boissons, histoire d'acclimater le goût unique dans les souvenirs des petits ... objectif atteint puisque Claude s'en souvient encore bien précisément.
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