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Critique Ciné : Freezer, Dylan McDermott dans un congélateur

Publié le 02 janvier 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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Freezer // De Mikael Salomon. Avec Dylan McDermott, Peter Facinelli et Milan Malisic.


Parfois il n’y a rien de mieux qu’un bon petit huis clos. Surtout quand dans ce huis clos on retrouve Dylan McDermott, le roi du nanar mais du rôle auquel il croit dur comme fer. Dylan McDermott c’est un peu le Nicolas Cage des bas quartiers et j’ai beaucoup de sympathie pour lui. Surtout que généralement, je trouve qu’il ne s’en sort pas trop mal, même dans les pires rôles de sa carrière. On peut le voir actuellement dans la série Hostages qui n’a jamais réussi à décoller une fois passé les premiers épisodes. Si je suis là c’est pour vous parler de Freezer, un huis clos se déroulant donc dans un… congélateur. On retrouve Robert, un homme qui semble ordinaire au premier abord et qui va rapidement devenir le centre de toute une histoire d’argent volé que des russes aimeraient bien retrouver. L’idée de base ne cassant pas trois pattes à un canard, il fallait bien évidemment que l’action se passe dans un lien confiné où le héros doit lutter pour sa survie. Les astuces ne sont pas toujours là et c’est dommage car j’aurais aimé le voir un peu plus McGyver du frigo.
Robert, un type ordinaire, se retrouve enfermé dans un congélateur, prisonniers de gangsters russes qui lui réclament une somme qu'il ne se souvient pas du tout leur avoir donné.
Mis en scène par Mikael Salomon (Pluie d’enfer, Menace Andromède) et écrit par deux scénaristes jeunots de l’écriture : Tom Doganoglu et Shane Weisfeld, Freezer tente donc d’articuler une histoire simple et assez prévisible autour de ce congélateur. Cela fonctionne plutôt bien, surtout que malgré quelques erreurs, le tout parvient à délivrer une bonne heure et demie de frissons dans le froid. Je savais pertinemment ce que je me destinais à voir et au bout du compte je me suis surpris à trouver ça plutôt pas mal du tout. L’histoire correspond parfaitement au genre que le film tente de dépeindre et bien que l’ambiance claustrophobe ne soit pas forcément totalement recréée (il aurait pu être laissé tout seul jusqu’au bout sans intervenants extérieurs). Dylan McDermott n’a donc pas à tenir le film uniquement par lui même et va avoir droit à quelques surprises tout au long, notamment avec l’apparition du personnage de Peter Facinelli. Bien que le film ne semble pas être là pour surprendre qui que ce soit, en plein hiver, je dois avouer que cela donne légèrement froid dans le dos.
Ce que je trouve cependant dommage c’est le fait que l’on cherche trop à tourner autour de Robert au sujet de cette histoire d’argent et du coup, on se retrouve avec un film qui ne va pas au bout des choses. Il y a des idées mais ce n’est clairement pas suffisant. Mikael Salomon ne cherche pas forcément à faire d’effets de caméra mais filme le tout de façon à ce que l’on ait l’impression d’être proche de Robert tout le long du film. C’est intéressant et cela permet aussi de se laisser un peu plus séduire par le tout. De plus, Freezer parvient même à devenir assez fun. Pas seulement grâce à la présence de Dylan McDermott mais aussi grâce à quelques dialogues à prendre au second degré qui font mouche et à des personnages caricaturaux à souhait qui délivrent ce que l’on attend donc de leur part. Freezer ne cherche pas à se prendre au sérieux et c’est aussi ce dont ce film avait bien besoin. Reste à savoir maintenant où Freezer peut réellement aller.
Note : 6/10. En bref, un Direct to DVD honorable comme tout. Sans renouveler le genre il fait le boulot demandé.


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