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Critiques Séries : Sherlock. Saison 3. Episode 1. The Empty Hearse.

Publié le 02 janvier 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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Sherlock // Saison 3. Episode 1. The Empty Hearse.


Sherlock est une bonne série mais Steven Moffat et le casting a su se faire attendre. En effet, près de deux ans après la diffusion de la saison 2 (constituée de seulement 3 épisodes d’une heure et demie), la série revient la bouche en coeur comme si de rien n’était. Peu importe si l’on a plus ou moins oublié tout ce qui s’était passé précédemment, l’introduction est là pour nous remettre dans le bain. A la fin de la saison 2, nous laissions Sherlock pour mort dans sa fameuse Reichenbach Fall (qui était également le non de l’épisode). Un procédé astucieux qui nous permet tout de suite de savoir que le héros n’est pas mort pour de vrai. Mais Sherlock voulait que l’on croit qu’il est mort et surtout que son plus fidèle compagnon Watson le croit également. Ce n’était pas facile de le lui faire croire mais ils y sont parvenus. Tout au long de l’épisode nous allons être mis en condition afin d’être préparés à la révélation de ce qui s’est réellement passé et comment cela s’est passé. Car il y a eu pas mal de spéculations, toutes plutôt bien fichues. Notamment l’introduction de l’épisode, rythmée à souhait et qui ne laisse aucune place au souffle du téléspectateur.
Mais « The Empty Hearse » aurait pu être un épisode beaucoup plus simple ne s’arrêtant que sur la relation entre Sherlock et Watson et leurs retrouvailles pas aussi simple que le héros de la série n’aurait pu le souhaiter. En tout cas, voici un épisode réussi qui permet de voir que Sherlock n’a pas perdu de son mordant. Il y avait encore une fois des dialogues succulents et des personnages en forme. Que demander de mieux. L’introduction de l’épisode était déjà un signe que cet épisode allait être bon. Il faut dire que Benedict Cumberbatch est toujours aussi bon sous les traits de ce célèbre détective. Mais cet épisode semble également se moquer des théories de tout le monde sur ce qui s’est réellement passé dans les dernières minutes de « The Reichenbach Fall » (2.03). Il y a eu tout un tas de théories qui ont émergé sur internet et l’introduction de l’épisode en était une. Car il faut dire que c’est tellement surréaliste… (notamment le coup de l’élastique et du moment où il retrouve sa belle dans un dernier coup de corde). Le fait que cette scène que l’on voit n’est autre qu’une sorte de fantasme était un bon twist, surtout que la vraie scène (que l’on voit à la fin de l’épisode) est bien plus crédible finalement.

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Mais bien évidemment, alors que Sherlock devait tenir 1h25 d’épisode, celui-ci n’avait pas encore tout révélé. Sherlock se retrouve dans une salle d’interrogatoire en Serbie avant de recevoir de l’aide de Mycroft, son frère, afin de déjouer par la suite une attaque terroriste à Londres. L’épisode ne laisse pas de place à l’ennui et encore moins au souffle. C’est presque trop d’ailleurs. Ce sens aiguisé du rythme qu’insuffle Mark Gatiss (le scénariste de cet épisode mais également l’acteur incarnant Mycroft) à l’épisode veut presque nous étouffer. Alors certes, c’est une bonne chose de nous balancer encore et encore des séquences dans un montage nerveux et une ambiance de course contre la montre mais j’aurais presque aimé que l’on prenne le temps de respirer. Il y a bien eu le moment où Watson se recueille sur la tombe de Sherlock au début de l’épisode, un moment plus calme, plus posé. Mais ce n’est pas suffisant à mon goût. Malgré cette petite déception, nous avons l’introduction de Mary Morstan (incarnée par Amanda Abbington qui se trouve être également la femme de Martin Freeman à la ville).
Watson voulait faire sa demande en mariage au moment où Sherlock apparaît au restaurant. Cette scène au restaurant était quand même grandiose dans le sens où encore une fois Sherlock trouve le moyen de ruiner la vie de son meilleur ami. Il y a quelques jours j’écrivais un article sur  les influences que Sherlock Holmes a pu apporter aux séries et c’est pile poil le genre de scènes que j’imagine voir dans Dr House (et qui a déjà plus ou moins eu lieu dans la série sous une forme différente). Mais ce qu’il y a d’assez drôle finalement dans la relation de ces deux personnages c’est le fait que Sherlock, malgré le fait qu’il ait tenté de faire avaler un gros bobard à son meilleur ami, pense que tout cela n’a pas de conséquences. Il s’en amuse et amuse ainsi le téléspectateur. Finalement, même si l’intrigue de la semaine n’était pas nécessairement très passionnante, le reste de l’épisode était vraiment délicieux. Ces faces à faces, ces dialogues et ce rythme. On ne s’ennui pas une seconde et c’est déjà une bonne chose.
Note : 8/10. En bref, solide retour pour l’un des héros les plus charismatiques de sa génération.


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