Bonne année

D’un sentiment lugubre et mélancolique, suite à la disparition de l’un des plus grands défenseurs du droit des peuples, des libertés collectives, ainsi que de l’aspiration des noirs d’Afrique du Sud, à se substituer aux affres de l’apartheid, en la personne de Nelson Mandela, d’ailleurs l’occasion nous est donnée, dans le cadre solennel de cette pige, de lui rendre un hommage, à la hauteur de sa renommée et réputation bien calquées, dans les méandres des turpitudes de l’évolution historique, aux multiples événements politiques survenus cette année, partout ailleurs sur la planète, y compris les épreuves vécues, suite aux catastrophes naturelles, l’année qui s’achève nous aura planté un décor riche en enseignement notamment en géopolitique, voyant le conflit au Mali et dans la région des grands lacs s’estomper, plein de facticités économiques, en référence à l’inefficacité de certains plans de relance économique observée par des pays en récession, mais aussi et surtout, d’incertitudes sur le dénouement supposé des crises en tous genres, tel que nous venons de le constater, à l’occasion de l’occasion des élections législatives en Guinée, suite logique tant réclamée et étape ultime pour la finalisation du processus de transition politique au profit d’un système appelé à être démocratique, enclenchée du fait des conséquences du coup d’état, de décembre 2008.

Ainsi, la Guinée qui vient de tourner une page de son histoire, même si, des poches de contestation, confèrent une marge considérable de rétraction à l’opposition, face à sa volonté de siéger dans le futur parlement, ce qui peut paraître compromettant pour l’image que veut donner de son action, le nouveau régime, la réussite du processus de développement économique ambitionné, de surcroît, requérant un large soutien des bailleurs de fonds et institutions prestataires du développement, autrement les partenaires au développement, y compris, entame une nouvelle marche vers la constitution de l’ensemble des institutions, que suppose une interaction effective des pouvoirs, au motif que d’une part, seule l’existence des trois pouvoirs, vient attester l’orientation politique, tout en structurant l’action de l’état et de l’autre, les prérogatives et attributions, conformément aux domaines de compétence, matérialisent et confortent, l’émergence d’un cadre réglementaire et juridique, sou tendant le fonctionnement d’une république.

Heureusement qu’aux dernières nouvelles, on apprend que l’opposition, dès le 12 décembre dernier, a fait savoir qu’elle va finalement siéger au sein de la future assemblée, laquelle va devoir se constituer sur un socle hétéroclite, composite, comme on en a rêvé, depuis belle lurette et quoi que, le combat qui mène à l’autel, au reposoir, et à la pyrée, ne peut s’arracher qu’au prix d’une confrontation des plus acharnées et condescendantes.

Dans la foulée, du Sénégal où un remaniement au sein du gouvernement, a fait reconfigurer les donnes politiques et réaffirmer la lettre cadre de politique générale, suite à la nomination de l’ancienne garde des sceaux, au poste de premier ministre, au Mali où l’organisation générale des élections présidentielles et législatives, consacrant de passage, la fin de la crise politique et militaire, durement ressentis par ce peuple qui concevait au quotidien son destin à cheval entre la lutte contre la pauvreté extrême et l’aspiration à un état stable et rayonnant, ainsi de Ibrahim Boubacar Keïta comme président, la victoire du RPM aux élections législatives, en passant par la Côte d’ivoire, où un conflit pré et postélectoral, avait porté un sérieux coup d’assommoir à l’unité et la cohésion sociale, on peut s’orner l’esprit et se faire, une idée, une conception et une vue, sur les entraves qui auront subjugués certaines nations à compromettre leur propres essor, tout comme les avancées significatives, en matière de consolidation, ainsi que de stabilisation structurelle et institutionnelle, requises non à des fins d’obstruction à la promotion des agrégats locaux, du savoir local, de l’intelligentsia local, y compris la culture locale, mais plutôt, l’établissement d’un rapport de conformité entre l’option politique esquissée et les institutions qui la rendent existante, quoi que, le brassage entre les aspects endogènes et exogènes, peut y trouver, un terrain confortable de son application spacio temporelle.

Bonne et heureuse année 2014