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Conte de Noël vs Conte de bordel

Par Unebordelaiseflane

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Les salles obscures se prêtent bien au climat bordelais isn’t it ? La semaine de noël, j’ai donc joué le jeux du Christmas Spirit en allant voir « La Reine des neiges » faisant suite au génial « Dragon » que j’avais regardé la veille, lovée dans mon canap en chuchotant moi aussi j’veux un dragon.
Les images de ce film sont magiques!

Les images de ce film sont magiques!

Pour la Reine des Neiges, on retrouve l’ambiance Disney d’antan où de jeunes filles sculptées de manière absolument honteuse (jambes de deux mètres, yeux tout aussi grands…) chantent la vie et leur sentiment avec des voix de petits oiseaux. Charmant.

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C’est donc l’histoire de deux sœurs : l’une est rousse, un peu cruche mais attachante, l’autre est blonde et possède juste le pouvoir de congeler tout son royaume par la force de ses mains – sauf quand elle a des gants (je sais c’est incroyable). Bref, après avoir quasi freezé sa sœur pour se marrer, elle s’enferme dans sa chambre de longues années jusqu’au jour où … (c’est souvent le cas dans les Disney)… La voilà proclamée reine et il lui faut justifier de son existence au peuple, ravi d’être enfin convié à un buffet gratuit. Mais voilà, rouquine a le feu aux fesses et s’amourache d’un prince qui aime les sandwiches et décide de l’épouser après 2h de voldka chant au clair de lune. Vous vous en doutez, Blondie, en reine responsable, voit bleu et glace l’ensemble du royaume avant de s’exiler sur la plus haute montagne. Tout en chantant bien entendu.

Les sœurs vont alors jouer au chat et à la souris durant 1h avec l’aide d’un bucheron de première qui finira par en emballer une; avec l’aide d’un bonhomme de neige absolument tordant et d’un renne choupinou qui n’a malheureusement pas inventé la poudre. Un bon Disney qui manque un peu de charme finalement ; on est loin des superbes BO que l’on chantait dans la cours d’Ecole…
Verdict : Mignon pour les enfants et les cœurs tendres qui se régaleront – puis on remercie Disney Production car, pour une fois, les deux parents disparaissent en une prise et sans mélo (enfin, on a tous vu le Titanic et mourir en avalant de l’eau de mer ce n’est pas vraiment glamour).
La semaine de noël s’achevant et le réveillon approchant, le conte de bordel semblait alors plus approprié pour une seconde séance ; c’est donc « Le loup de Wall Street » que nous sommes allés voir.
Beau travail pour Léo et ses superbes monologues face à la caméra

Beau travail pour Léo et ses superbes monologues face à la caméra

Portrait d’un jeune homme ordinaire mais ambitieux qui, du haut de ses 20 ans, a connu une ascension fulgurante dans le monde de Wall Street avant d’aller un poil trop loin. Des orgies au bureau en passant par le lancer de nains, Di Caprio est tout simplement époustouflant et nous procure la sensation d’une chute libre dans les 90’ où la richesse et l’excès d’une génération de requins rencontrent la coke et l’insouciance du sexe libéré. Je salue la performance hallucinante de l’acteur, la réalisation haletante, malgré 2h30 de pellicule, l’image animale de l’homme si bien retranscrite mais surtout l’addiction à l’adrénaline, à couper le souffle, et le trash souvent hilarant (ce qui n’était pas gagné).
Verdict : Je recommande mais n’y emmenez pas les enfants (ou les grands parents).
Deux questions subsistent néanmoins:
- Pourquoi Di Caprio n’est pas l’acteur le plus oscarisé de sa génération ?
- Est-ce que la blonde du film, Margot Robbie, est bien réelle ? (Parce ce que si c’est le cas, la vie est trop injuste)

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Au final, vous pouvez vous rendre au ciné tranquillement en ce moment, le grand écran se fait honneur.
 
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