Magazine Sport

Djokovic 2014 : Gold Novak go

Publié le 04 janvier 2014 par Levestiaire @levestiaire_net

A 10 jours du plus palpitant Open d’Australie de ces 20 dernières années, notre spécialiste a passé au scanner les derniers superhéros de notre temps. Tsonga a-t-il raison de s’afficher aux cotés d’Alizée Cornet avant de remporter son premier grand Chelem ? Federer a-t-il le niveau pour s’aligner avec Mahut ? Murray a-t-il fini de se moucher ? Ferrer est-il aussi espagnol que Nadal ? Il n’en restera qu’un. Aujourd’hui voici le numéro 2 mondial, qui va chercher du fric dans les Emirats et qui a été nommé champion du monde ITF, mais on ne sait absolument pas ce que c’est.

nol

Comment un joueur de tennis peut-il décider, tout d’un coup, de gagner 26 matchs de suite en fin de saison alors que jusque-là il ne réussit qu’un match sur deux ? Les Yougos sont tous les mêmes, quel que soit le sport qu’ils pratiquent. S’ils n’ont personne à leur hauteur, ils finissent vite par tourner en rond et parfois la seule solution pour retrouver la flamme est de devenir un dirigeant, si possible le plus corrompu de tous.

Djoko manquait simplement d’un défi. Ou plutôt d’une défaite en finale de Grand Chelem contre meilleur que lui. Parce que ça lui posait un problème : que quelqu’un soit plus fort que lui. Le défi ne s’appelait plus Federer qui vient de se débarrasser de Chardy en perdant moins de deux sets, il ne s’est jamais appelé Ferrer ni Del Potro. Il avait fini par s’appeler Murray mais combien de temps peut-on se mentir à soi-même ? Le temps d’un titre à l’Open d’Australie, deux maximum. Et puis les matchs reviennent inlassablement : du fond de court, des courses, des balles molles, et c’est à qui fera le plus de fautes.

Tout ça pour quoi ? Alors que quelque part, un gaucher capable de frapper comme dix Becker existe. Il suffisait juste d’attendre qu’il revienne mettre plusieurs branlées à tout le monde, y compris à lui. Et d’un coup tout revient : se jeter dans un revers pour contrer un lift, faire des échanges à 40 coups sans avoir la certitude que c’est l’autre qui fera la faute, serrer une main au filet en ayant sué. Le sens de la carrière de Djoko est en train de se jouer : s’il veut gagner 20 Grand Chelem, il peut. Mais il n’a peur que d’une chose : que ça soit trop facile.

Pendant ce temps-là, Djoko a pris Becker pour l’entraîner. Il n’a plus besoin de personne mais un peu de buzz ne fait jamais de mal.

é


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Levestiaire 1939 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine