Industrie agroalimentaire : Un centre pour le contrôle des équipements et produits

Publié le 05 janvier 2014 par Ouadayazid1

Un Centre technique dédié à l’industrie agroalimentaire, CTIA, sera créé avec l’appui du programme Diveco (programme de diversification de l’économie nationale).

Ce centre aura pour mission de contrôler les équipements et produits afin que l’ensemble des productions agroalimentaires « soient conformes aux normes de l’Union européenne et puissent être exportées vers Europe ». Ce Centre, qui sera installé à Boumerdès, devra recevoir ses équipements en avril prochain pour être opérationnel. Un volet formation du personnel est prévu. C’est pour introduire des normes de qualité qu’a été envisagée la création de ce type de structure et combler le déficit de contrôle qui a toujours été souligné par les responsables. Lors des assises sur l’agroalimentaire qui ont eu lieu en mars 2010, l’accent a été mis sur la nécessité de mettre en place ce type de centre et de mettre aux normes ISO plusieurs entreprises du secteur agroalimentaire. Soit un nombre de 500 entreprises, dont 200 certifiées ISO 22000 et qui seront à la suite de ce processus éligibles aux opérations d’exportation, ce qui pourrait multiplier par dix leur volume à l’horizon 2014 et renforcer leurs capacités d’exportation avec la création de cinq consortiums d’exportation à l’horizon 2014. Après ce Centre, il est prévu la création d’un second, dont l’étude de faisabilité est terminée, qui portera sur le conditionnement et l’emballage. Le CTIA s’adressera aux fabricants d’emballage mais aussi aux conditionneurs, tels les pharmaciens, les fabricants de cosmétiques, détergents… Le programme Diveco, pour rappel, et qui a fait l’objet d’un bilan en avril dernier, en présence du ministre du Développement industriel, résulte d’une convention de financement signée en 2009 entre l’Union européenne et l’Algérie dans le cadre de l’Instrument européen de voisinage et de partenariat, successeur de MEDA. Il appuie trois secteurs-clés que sont le tourisme, l’agriculture et l’industrie agroalimentaire, et ce, pour permettre à l’Algérie de « se libérer progressivement de sa dépendance envers le secteur des hydrocarbures », selon les responsables du programme. Plus de 60% du budget de ce programme, qui avoisine les 20 millions d’euros, sont destinés au secteur de l’agriculture, alors que le reste est réparti entre le tourisme et l’industrie.

Kaddour D.

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