M. Benyounès en marge de l’Expo-vente des produits électroniques et électroménagers - Retour du crédit à la consommation

Publié le 05 janvier 2014 par Ouadayazid1

 

Le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l’investissement, Amara Benyounès, a rejeté l’idée que le produit national « ne soit pas concurrentiel ».

En marge de sa visite, mardi dernier, à l’expo-vente des produits des entreprises publiques de l’électronique et de l’électroménager au siège de la centrale syndicale, au 1er-Mai, Amara Benyounès a rappelé que vu « l’importance et la qualité » des produits des entreprises publiques relevant de la SGP Industries électrodomestiques (Indelec) et leur « compétitivité », « le Premier ministre a installé un groupe de travail dans le cadre de la tripartite pour plancher sur le retour du crédit à la consommation exclusivement pour la production locale à partir de cette année ». Et pour renforcer cette politique, « des mesures seront prises pour interdire les produits importés qui ne répondent pas aux normes internationales et nationales », a-t-il annoncé. Dans ce sens, un cadre juridique sera mis en place pour définir ces normes. Interrogé sur l’absence de stratégie marketing chez les entreprises publiques, le ministre a, tout en affirmant qu’« elles ont la liberté totale » dans ce domaine, demandé à l’Enie, l’Eniem et la Sonaric « d’avoir une politique commerciale agressive sur le marché national car la concurrence est importante et ne pardonne pas ».

Sidi-Saïd : « Libérer l’initiative des entreprises publiques »

Mais le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd, a estimé nécessaire de « libérer l’initiative » chez ces entreprises grâce à des « instruments à mettre en route ensemble ». Une situation que reconnaît, à demi-mot, le président du directoire de la SGP-Indelec, Ahmed Fetouhi. Selon lui, le point faible de toutes les entreprises publiques est la commercialisation de leurs produits. Pour y remédier, « nous avons prévu la création d’une société commerciale commune pour toutes les filiales », a-t-il annoncé, estimant que l’investissement dans la publicité et le marketing est plus qu’une urgence. Reste que pour lui, il est nécessaire de « faire participer les entreprises nationales dans la réalisation des commandes publiques ». En attendant, le ministre a déploré la fait que les produits de qualité de ces entreprises qui interviennent dans les segments de l’électricité domestique, l’électroménager, l’électronique et l’informatique ne soient pas présents sur le marché en raison de ce défaut d’agressivité commerciale. De ce fait, la promotion de la production nationale constitue pour M. Sidi-Saïd, « une bataille pour 2014 ». Rappelant que cette promotion est consacrée dans le pacte économique futur, il a déclaré que « les Algériens doivent comprendre définitivement que l’emploi et l’amélioration du pouvoir d’achat sont intimement liés à la consommation du produit national ». « La vente promotionnelle des produits nationaux est un signal qui est donné pour le lancement du chantier consommation du produit national », a-t-il ajouté. De plus, cette démarche « s’accompagnera du crédit à la consommation », a noté le patron de l’UGTA. Un crédit dont le retour est prévu, selon, M. Benyounès, à partir de 2014. Pour sa part, Ahmed Fetouhi a indiqué que « cette exposition-vente, qui durera une dizaine de jours, permettra de faire connaître les nouveaux produits des entreprises du portefeuille comme les panneaux photovoltaïques, les caméras de surveillance, les réfrigérateurs solaires, déjà vendus à différentes institutions publiques, ainsi que des tablettes ». De plus, un projet est en cours de négociation avec l’entreprise allemande Liebherr pour la production en partenariat avec l’Entreprise nationale des industries de l’électroménager de deux types de réfrigérateurs avec un nouveau design.

Fella Midjek

Publié le 1er janvier 2014

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