
Ce qui est vrai pour l’Angleterre l’est d’autant plus pour le Québec. En utilisant les mêmes critères que MoneyWeek (le cumulatif des dettes : gouvernements, individus et entreprises plus les engagements gouvernementaux : fonds de retraite des fonctionnaires, garanties de prêt, etc.), l’endettement du Québec et des Québécois est supérieur à celui de l’Angleterre et des Anglais.
Le seul élément qui différencie le Québec de l’Angleterre, l’Argentine ou la Grèce est le fait que la politique monétaire du Québec relève de la Banque du Canada. Cela représente un avantage indéniable, mais ne fera que retarder l’inévitable. Un jour ou l’autre, les taux d’intérêt augmenteront au-delà de la capacité de payer du Québec. Une augmentation de seulement 1 % des taux se traduira par une dépense en intérêt de plus de 2,5 milliards de dollars. Ou pire, les provinces de l’Ouest en auront assez de nous subventionner et mettront fin à la péréquation. Dans un cas comme dans l’autre, ce sera la catastrophe.