The Good Wife // Saison 5. Episode 11. David and Goliah.
Je dois avouer que je ne sais pas ce que j’ai préféré dans cet épisode de The Good Wife. Disons qu’il y avait tellement de bonnes choses dans cet épisode que j’ai envie de vous
dire tout. Mais je me demande si le cliffangher de fin de l’épisode n’était pas ce que la série a pu faire de plus pervers avec Peter. Le pauvre, il va maintenant être accusé d’avoir truqué une
élection et donc de ne pas avoir gagné son poste de Gouverneur loyalement. Tout cela peut amener d’excellentes choses mais au moins ils n’ont pas à se soucier de Marilyn, cette dernière n’a rien
à voir avec Peter. En effet, son enfant n’est pas le sien mais celui d’un réalisateur connu qui se trouve finalement ne pas avoir peur que son histoire devienne public. C’est mignon. La fin de
l’épisode avec Marilyn heureuse de prouver que Peter Florick n’est pas le père de son enfant face à un Eli vert de rage de voir que son petit tour de magie avec les ballotins de
votes est en train de lui tomber en pleine figure, c’est tout simplement jouissif. Surtout que The Good Wife sait très bien comment nous préparer au pire. J’ai un instant cru que
l’on allait nous éclabousser d’un nouveau scandale sexuel mais au fond j’ai été bête car cela aurait fait de la redite.
Et The Good Wife n’est pas une série du genre à faire de la redite. Du coup, cet épisode s’amuse avec le téléspectateur en le menant à droite et à gauche. Marilyn aussi
d’ailleurs. J’ai bien aimé la place de Melissa George. Cette dernière a beau minauder, elle le fait pour le bien de son personnage. A certains moments je me demande si Marilyn
n’a pas été écrite comme une sorte de Marilyn Monroe version The Good Wife. Il y a tout l’aspect politique mais aussi cette histoire de scandale. Sans parler de
la personnalité de Marilyn. L’autre passage intéressant de l’épisode c’est bien évidemment le cas de la semaine. Mais ce qu’il y avait également d’assez drôle c’est de voir que Peter
Bogdanovich (Les Sopranos) débarque pour annoncer qu’il est heureux d’être père. Surtout que ce dernier incarne son propre rôle. Très réussie cette entrée en matière,
surtout qu’elle n’est qu’anecdotique finalement. En effet, nous avons Matthews Lillard et Christopher Fitzgerald incarnent ici deux musiciens qui ont repris le
tube d’un rappeur en la transformant pour en faire la leur. Sauf qu’une série musicale pour adolescent, Drama Camp (« There's a TV show about a summer camp
talent show ? »), a repris la reprise et aurait donc volé… les droits.
Il y a aussi ce Ryan Murphy-like qui débarque l’air non chalands, venant dire à la barre qu’il a été harcelé quand il était au lycée, etc. C’est typiquement le genre de choses que le créateur de Glee peut dire. Tout cela ne fait pas non plus oublier l’autre excellent personnage de cet épisode dont personne (ou presque) je parlera mais c’est le juge Michael Marx incarné par Dominic Chianese. Seconde fois que l’on peut le voir dans la série et seconde fois toujours brillante. J’espère le revoir très bientôt. Pour en revenir à l’affaire de la semaine, celle-ci était également intéressante car elle tente de parler de quelque chose de complexe. En effet, peut-on vraiment poursuivre quelqu’un qui a repris notre reprise ? Surtout quand l’on ne détient aucun des droits de la chanson. Bien que la fin soit assez facile (les petits bruits des boules de bowling que l’on entend sur la version sortie sur l’iTunes suédois), elle reste assez sympathique malgré tout. Car ce n’est pas ce qu’il y a de plus intéressant dans cet épisode finalement. Le téléspectateur se moque de la conclusion, il ne peut qu’admirer le talent des autres (et notamment d’Alicia prouvant encore une fois à Peter qu’elle peut TOUT gagner).
C’est une vraie super-héros de la justice. Pendant ce temps, Will veut continuer de faire grandir LG. Il veut ouvrir des bureaux à Los Angeles. Il ne pense plus aux clients mais à la grosseur de leur firme. Tout cela ne fait qu’exaspérer Diane, surtout quand il faut voter si Damian doit devenir partenaire ou non. Je suppose qu’il y aura une anguille sous roche par la suite mais ce que j’aime c’est le fait que Diane n’est pas heureuse et cela se voit chez elle. Elle est là mais elle n’a pas envie d’être là. Elle n’a jamais voulu revenir à LG, au contraire elle voulait devenir une juge de la Cour Suprême et enfin faire évoluer sa carrière. Je n’oublie pas non plus ma petite Kalinda qui se retrouve toujours dans de beaux draps (et ce dans tous les sens du terme). En effet, la petite continue de s’acoquiner avec l’autre fliquette incarnée par Jordana Spiro. Sauf que cette dernière aime bien tout raconter à Damian. Jason O’Mara continue de mener la valse ici et là sans pour autant être le personnage le plus présent de la série. C’est intéressant car on sent que la série prépare quelque chose avec lui mais l’on ne sait pas quoi.
Note : 9.5/10. En bref, comment ne pas tomber sous le charme d’un aussi bon épisode.