L’interface style Windows 8 fait mouche après quelques heures.
La PlayStation 4 est sortie en Belgique depuis 6 semaines, la Xbox ONE nous a fait faux bond et la Wii U flâne tranquillement dans les rayons de vos supermarchés. En observant les ludothèques estampillées « Next-Gen », un constat malheureux me vient à l’esprit : « C’est quoi cette farandole de portages ? ». Alors que les voix s’élèvent contre le manque de créativité des développeurs à succès, que penser de ces catalogues dits de nouvelle génération, quasi uniquement constitués de portages, directement issus des collections présentées sur les machines dites plus anciennes ? Ainsi, les joueurs compulsifs ayant foncé sur les nouvelles machines « day one » se retrouvent avec les mêmes softs que ceux qu’ils ont déjà épuisés il y a quelques mois. Si certains ont leurs raisons d’exister, d’autres s’avèrent anecdotiques, voire grossiers. J’ai décidé de me pencher sur quelques-uns de ces portages, qui ont attiré ma curiosité pour finalement cultiver mon intérêt… ou ma déception.
Portage n°1 : Fifa 14
Des visages toujours plus beau mais toujours signé « Grévin ».
Le premier des portages que j’attendais, celui qui a modifié mon comportement de consommateur, c’est Fifa 14. Calé fin septembre à l’agenda, j’ai fait mon deuil du nouvel opus à ses premières heures sur Xbox 360 afin de mieux en profiter sur ma nouvelle console. Franchement, ce sacrifice m’a saoulé, j’ai eu envie de tester les compos nouvelles et d’enfin lâcher mon vieux Fifa 13 tout rouillé. Toutefois, j’ai tenu bon. Evidemment, sur PS4, j’ai sauté sur la galette et avec toute l’exigence de l’impatience, j’ai chaussé mes crampons tout neufs. Mon impression est mitigée, avec du pour et du contre, mais surtout une grosse dose de déception.
Au niveau esthétique, une légère pommade a relifté l’aspect général de l’image mais franchement, rien ne casse la baraque. La résolution en 1080p donne un coup de fouet à l’ensemble, le public gagne en précision et semble plus réaliste que jamais mais sur le terrain, et surtout après deux heures de jeu, la maigrichonne amélioration graphique est oubliée. Niveau son, rien n’a changé. Les commentaires sont identiques que sur la version 360/PS3 et l’ambiance générale ne révolutionne rien. Raison gardons, la différence ne justifie pas le ramdam next-gen.
Graphiquement, quelques détails au bord du terrain ne suffisent pas à révolutionner la fresque.
Les modes de jeu ont été rabotés, et surtout, aucune idée nouvelle n’est venue relancer les débats. Finalement, le seul intérêt substantiel de ce lifting PS4/Xbox ONE concerne l’inertie et les mouvements des joueurs. Leurs déplacements, l’élan de leur course, leurs réflexes et leurs mouvements balle au pied transforme l’expérience de jeu. Il va sans dire, cela ne suffit pas à transcender l’expérience…
L’intérêt d’investir 400 boules pour jouer à Fifa ?
Au final, les passionnés, à l’affut d’une nouvelle machine, heureux de laisser 400 (500, 560, …) euros pour la noble chose qu’est l’industrie vidéoludique trouveront leur compte dans ce Fifa 14 car ils chercheront les bonnes raisons de s’en convaincre. Objectivement, l’infime différence et les améliorations anecdotiques qu’il apporte ne peuvent justifier l’investissement colossal que représente l’achat d’une nouvelle machine. Restez connectés sur Be-Games car ma PS4 a chauffé ces derniers jours et j’ai quelques surprises à vous narrer…Vega