Brooklyn Nine-Nine // Saison 1. Episode 12. Pontiac Bandit.
L’export des acteurs des comédies de NBC continue chez FOX. En tout cas, cela fonctionne plutôt bien puisque je n’avais pas autant ri avec Craig
Robinson depuis un bon bout de temps. De voir que NBC a finalement décidé de commander sa comédie me fait également plaisir (même temps, vu les audiences actuelles de
leurs comédies, ils ne peuvent pas faire autrement pour finir la saison correctement je suppose). Bref, alors que Brooklyn Nine-Nine revient, elle est en plus de ça nominée aux
Golden Globes. C’est une bonne nouvelle surtout qu’il s’agit de l’une des meilleures nouveautés de la saison. Et puis Andy Samberg mérite bien sa nomination lui
aussi dans la catégorie des meilleurs acteurs comiques. Mais une fois les nominations tombées, je dois avouer que j’ai été assez surpris de voir Brooklyn Nine-Nine dans le lot.
C’est une très bonne surprise c’est sûr mais c’est une surprise malgré tout. Bien que Andy Samberg soit la star de la série et surtout l’un de ses éléments les plus importants,
je me demande constamment si les autres ne sont pas encore meilleurs que lui.
En effet, les secondaires ne sont pas autant exploités que lui mais j’ai l’impression qu’ils sont beaucoup plus drôles. Mais « Pontiac Bandit » fonctionne parfaitement
autour de ce personnage, délivrant ainsi quelque chose d’assez drôle, notamment car Peralta, qui croit tout savoir et être le meilleur, va échouer lamentablement. Il va se faire avoir par Doug
Jugy alias le Pontiac Bandit incarné par l’excellent Craig Robinson. Il était vraiment appréciable de voir cet acteur souriant et semblant s’amuser face au téléspectateur que
l’on est. Surtout quand l’on voit à quel point Peralta met un point d’honneur à dire qu’il est un bon flic et qu’il sait très bien résoudre des enquêtes. Sauf que finalement, on ne voit pas
vraiment les résultats puisque dans cet épisode il ne va même pas réussir à sauver sa peau. Il va même finir humilié et du coup faire une série de 2000 pompes tout cela pour le plus grand plaisir
de ses collègues (et accessoirement de son patron qui est là pour compter précisément où il en est). C’est jouissif cette comédie car bien que Peralta ne soit pas toujours le meilleur personnage,
Brooklyn Nine-Nine s’en sert tout de même très bien.
« I don't look like a cop now. »
« No, you look like a Boyz II Men Easter album. »
Note : 8.5/10. En bref, Craig Robinson vient apporter son truc et c’est étonnamment très bon.