The Carrie Diaries // Saison 2. Episode 10. Date Expectations.
Cette semaine, pour la St Valentin, The Carrie Diaries devient une série tire-larmes. Mais pour la bonne raison. En effet, j’ai beaucoup aimé ce que cet épisode tente de faire
avec Walt. Parler du SIDA n’est pas ce qu’il y a de plus facile, surtout que encore aujourd’hui cette maladie tue. Du coup, que la série choisisse de parler d’un virus qui, dans les années 80, a
proliféré, était une occasion rêvée pour faire monter les larmes du téléspectateur que je suis. Walt est quelqu’un de touchant, il aimerait bien vivre le grand amour et passer la St Valentin en
tête à tête, en amoureux tout simplement. Mais au lieu de ça, il va se retrouver dans un club gay new-yorkais puisque c’est comme ça que Bennett veut fêter leur première St Valentin. D’un côté je
comprends Walt. Moi aussi j’aurais voulu passer ma St Valentin avec l’homme de ma vie et pas avec des centaines de gens que je ne connais pas. L’épisode parvient donc à nous préparer plus ou
moins à la déception. Bennett justifie son envie de faire la fête dans ce club uniquement car les gays n’ont pas les mêmes droits que les hétéros et qu’ils ne pourraient donc pas fêter cette fête
comme les autres.
Mais cela va permettre également à Walt de prendre conscience de quelque chose : il ne pourra pas avoir d’enfant, ni se marier (enfin, maintenant c’est possible mais pas dans les années 80). Et
c’est ce qu’il veut. La scène de rupture à la fin de l’épisode entre Walt et Bennett m’a fendu le coeur. Ils étaient mignons tous les deux ensemble et du coup c’est d’autant plus dommage de les
voir se séparer. Encore pire, Walt veut retourner chez sa mère. Quelle terrible nouvelle qui, je le sens, va nous ramener à la première saison et au lycée (et ce n’est pas ce que j’ai envie de
voir, bien au contraire). Pendant ce temps, Bennett va apprendre que son ex petit ami est atteint du SIDA. Tout cela va bien entendu nous conduire à une certaine dose de bons sentiments bien
trouvés. Même si l’impact n’est pas nécessairement celui voulu (Bennett et Walt n’ont rien), cela permet cependant de voir à quel point la peur de cette maladie peut être présente à n’importe
quel moment de sa vie. Et encore plus chez les gays.
Note : 7/10. En bref, un très joli épisode même si cette St Valentin n’est pas très heureuse…