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Analyse interactive

Par Basicinstinct82

Pour aborder une telle question en toute humilité, avec modestie, réserve, obséquiosité, voir platitude, à savoir quelle note attribuer aux leaders politiques, notamment ceux ayant obstenus plus d’un pour cent, aux dernières élections présidentielles de 2010 en Guinée, il va falloir remonter au besoin le cours de l’histoire, celui de l’évolution politique, non pas en abstraction des données liées à l’aptitude et la capacité actuelles, des dits leaders pris individuellement, à pouvoir augurer des lendemains meilleurs, pourquoi pas, conjecturer, au regard de l’expérience accumulée et leur domaine de compétence, comment asseoir les bases du développement economique du pays, sur un socle qui l’érige en rempart absolu pour l’éradication de la pauvreté, la promotion de la stabilité politique, y compris la cohésion sociale, mais plutôt l’impact des données historiques, sociologiques et politiques, corrélativement à l’évolution sociétale, qui nous imposent un saut dans le passé pour mieux se saisir des artefacts de la déchéance économique, l’imbroglio, l’intrigue, le tortillage, et le labyrinthe sociopolitique, qui nous ména de bout en bout à compromettre sérieusement, l’émergence d’un cadre de concertation, de dialogue et de résolution pérenne des grands défis, jalonnant la marche de la nation vers l’autel de tous les espoirs.

Ainsi, la période pré et post indépendante, pendant laquelle, se constitua, l’échiquier politique national, nous lègue, une somme incommensurable de connaissances sur les circonstances de la gestation de l’ethnostratégie, quoi qu’en approfondissant l’analyse, on aboutit inéluctablement à déceler une forme d’interaction harmonieuse, ainsi que combinée, entre ce fait décrit plus haut et  l’immaturité politique, l’analphabétisme, et l’amateurisme de l’élite politique et intellectuelle, d’alors, du moins, à en croire, les conclusions émamant des différentes luttes que se livrèrent les premières formations politiques du pays, pour siéger au palais Bourbon à la faveur de la rédaction de la constitution Française de 1946, accordant une certaine autonomie aux colonies, d’ailleurs, ce fut le premisse de l’avènement de l’indépendance, mais aussi et surtout la campagne pour le référendum du 28 septembre 1958, déterminant essentiel des conditions d’accession de la Guinée à l’indépendance.

Ceci étant, on constate clairement que toutes les formations politiques, sont tributaires d’une triste réalité, en Guinée, c’est celle qui les confine dans une large mesure, à se structurer autour des organisations régionales, aujourdhui dénommées coordinations régionales, auréolées du sceau de l’appartenance ethnique, à l’image des premières formations politiques du pays, raison pour laquelle, ces partis politiques ne parviendront à remonter ce handicap, à mon sens, que dans un seul cas de figure, si ce n’est un souhait hypothétique, à savoir, l’accroissement à un rythme soutenu, du taux d’alphabétisation, de sorte à nous sortir de la spirale de l’ignorance et l’obscurantisme, par le biais d’une substitution dans les consciences éveillées, le pragmatisme, l’intégrité, la compétence, ainsi que la capacité d’un homme ou une formation politique, à surmonter les aléas à un développement rapide et durable du pays, de l’appartenance et l’ethnostratégie comme critère d’adhésion à une formation politique ou un projet de société.

Par ailleurs, les faits, les compétences, y compris les résultats sont là, pour permettre aux uns et aux autres de se projetter en opérant des choix, allant dans le sens d’une adéquation de leur aspiration unanimement exprimée de voir le pays, sortir de l’ornière, pour justifier leur adhésion au parti qui soit ou qu’ils estiment en mesure de transformer, leur rêve en réalité. Mais une fois de plus, et tel qu’on s’en saisit au quotidien sur internet, amorcer ce virage, n’est pour l’instant pas une donne, qui s’offre à la dextérité politique, tant clamée en Guinée, pour décloisonner, le leadership politique du moule de l’incrédulité, booster hors du système, les innombrables entraves, incuries, inattention, relachement, l’insouciance et le laisser-aller, à l’ordre promut, ainsi qu’instaurer la promotion des valeurs innovant, la culture accrue du résultat, la transparence qui s’y rapporte, le tout sur fond, d’un cadre de gestion optimisée, rationnalisée et revu relativement aux techniques et concepts les plus en vues.

à suivre



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