Il y a de par le monde beaucoup de dirigeants (non, pas tous, soyez pas teigneux) qui ne méritent pas le détour; alors lorsqu'on tombe sur un véritable artiste, on le follow (je dis ça pour faire jeune)
V.V. Poutine est donc un de mes préférés.
Il a montré un certain savoir-faire avec les histoires syriennes, se plaçant au centre du jeu « objectif » de la destruction des armes chimiques d'une main, tout en soutenant de l'autre le gracieux et doux Bachar.
Et quelques « grâces » présidentielles, pour tenter de masquer l'injustice de sa justice locale, viennent faire la cerise sur le gâteau.
Alors que son économie est moins que moyennement brillante, il joue de nos prétentieuses faiblesses, à nous autres occidentaux, pour être plus qu'à son tour en tête de l'affiche.
Les jeux de Sotchi vont nous tomber sur la tête sous peu. Ils devront être (Il le veut) fantastiques, de quoi poser V.V.P. pour le lot d'années du siècle à venir. Au moins.
Un spécialiste (Ravanello, à voir ici, son travail vaut le détour) estime l'investissement de la chose à l'équivalent de 4 jeux olympiques.
Il est normal que leur Grand Ordonnateur se pense comme, au moins, quatre fois plus grand que le suivant dans l'ordre planétaire des capo di touti capi.
Amis téléphages, prenez votre pied skieur si tel est votre bon plaisir. Sans oublier toutefois que chaque fois que vous vous pâmez devant les jeux, vous passez la main dans le sens du poil dans le dos de V.V.P.
Sans oublier non plus que, contrairement aux Romains, qui avaient inventé la chose de donner au peuple Pain et Cirque pour faire passer le goût du sirop de foie de morue qu'on lui faisait boire, VVP c'est le cirque, mais pour ce qui est du pain...
© Jorge
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