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Liberté, liberté chérie

Publié le 13 janvier 2014 par Parallaxe
Liberté, liberté chérieLa Convention Européenne des Droits de l’Homme (1950) précise les libertés individuelles démocratiques. On y trouve le respect de la vie privée, la liberté de pensée et de religion, la liberté d’expression, d’association et de rencontre. L’exercice de ces libertés comporte des devoirs et des responsabilités, constituant leurs limites et impliquant des restrictions et sanctions prévues par la loi Ces limites constituent les mesures démocratiques obligatoires pour la sécurité nationale, la préservation de l’ordre public, la prévention du crime, l’interdiction des discriminations de toutes natures (sexe, race, langue, religion, appartenance à une minorité), la préservation de la vie privée. Ainsi la liberté d’expression se trouve encadrée par plusieurs restrictions constituant des raisons sécuritaires comme l’incitation au crime, l’interdiction des insultes publiques, le négationnisme, la nécessaire protection de l’enfance. Ces restrictions à la liberté d’expression ont permis l’expulsion d’un certain nombre d’imams et de prédicateurs dont les discours extrémistes ont été jugés comme attentatoire à la Déclaration des Droits de l’homme (l’imam Mohammed Hammami, par exemple). Ainsi, l’interdiction du spectacle du sieur Dieudonné M’Bala M’Bala est-elle, sans conteste, licite et légale, en plus d’être simplement morale. Tous ceux qui se sont insurgés devant ce qu’ils appellent une atteinte à la liberté d’expression oublient tout simplement la morale. « On peut rire de n’importe quoi mais pas avec n’importe qui » disait, en son temps, Pierre Desproges. La liberté d’expression sans limites s’appelle permissivité. Il ne peut y avoir de liberté sans restriction sauf à conduire à l’anarchie. On doit rajouter qu’on ne peut pas faire rire n’importe qui avec n’importe quoi. Si vous recherchez une preuve qu’une certaine France raciste existe bel et bien, il suffisait d’aller regarder les foules qui s’agglutinaient aux portes des spectacles du susnommé. Vous y auriez trouvé la génération « Hitler, connais pas » et qui ne connait pas non plus la signification du geste appelé « la quenelle » qui n’est autre que la reproduction du geste nazi contrarié du docteur Folamour dans le film de Stanley Kubrick.

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