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Alors que les conditions d'hygiène désastreuses les exposent au risque de choléra et d'autres maladies, le manque d'abris solides les rend vulnérables aux inondations et d’autres conditions météorologiques défavorables, particulièrement pendant la saison des ouragans.
Bien que le nombre officiel de personnes déplacées internes (PDI) ait significativement diminué, (1,5 millions de personnes estimé originellement en juillet 2010), la plupart des personnes relogées n’ont pas eu accès à des solutions de logement durable qui garantiraient leur droit à un logement convenable.
Selon l’Organisation Internationale des Migrations (OIM), plus de 113.000 ménages déplacés internes ont été relogés dans des abris temporaires alors que plus de 55.000 l’ont été à travers des programmes de subvention à la location. Les familles bénéficiaires de ces programmes ont reçu environ US$ 500 pour louer pendant une année un logement de leur choix, et US$ 125 supplémentaires pour débuter une activité génératrice de revenus.
"Bien que ces stratégies ont permis une réduction significative du nombre de camps de déplacés, elles n’ont pas permis d’apporter les solutions nécessaires à la crise du logement que le tremblement de terre avait aggravé. C’est comme glisser le problème sous le tapis", selon Javier Zúñiga, conseiller spécial chez Amnesty International.
Il est estimé que plus de 170.000 personnes vivent toujours dans un peu de plus de 300 camps d...
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