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Comment ne pas trouver l’hiver interminable

Publié le 14 janvier 2014 par Fay @petitfourbi

Comment ne pas trouver l’hiver interminable
L’hiver commence pour moi dès que l’automne se termine : quand le froid est bien installé et qu’il n’y a plus de feuilles sur les arbres : mi-novembre donc. On tient facilement jusqu’en janvier puisqu’on est prise par l’effervescence des fêtes (les courses de Noël, les préparatifs, l’excitation des paquets cadeaux, les repas à répétition, la cuite du nouvel an…). Mais cet enthousiasme retombe aussi vite que le soufflé au fromage de Tata Martine.
Arrivée en Janvier, je regarde mon calendrier, posé sur mon bureau entre ma tasse de café sale (je comptabilise environ 800 races différentes de microbes) et mon agrafeuse foireuse. Constat : encore 5 mois avant Mai. Le mois de Mai correspond au début du printemps pour la plupart des humains. Le début des beaux jours, des robes à bretelles, des talons compensés, des fenêtres ouvertes et des moineaux matinaux.
5 mois c’est long. Il fait froid, quand il ne neige pas, il pleut. Quand il ne pleut pas, il fait gris. On conserve ses précieux congés payés pour l’été. Bref, la loose totale. Il n’y a pas 36 solutions : soit hiberner et se couper du monde, soit se mettre un grand coup de boots cloutées au derche et se donner les moyens de passer un bon hiver malgré la morosité générale.
faire une cure de beaute Comment ne pas trouver l’hiver interminable

1/ Faire une cure de beauté

En attendant l’été et les tenues dénudées, on peut se préparer. On répare ses cheveux, on les coupe et on se fait des masques sous des serviettes passées au préalable au micro-ondes. On s’impose un masque hydratant par semaine devant une série débile. Pourquoi ne pas profiter de l’engloutissement matinal de vitamines pour essayer les compléments alimentaires : peau, cheveux, ongles… Tous les cocktails sont possibles.
On récapitule : des soins, des masques, des gommages et une belle hygiène de vie.
ranger la maison Comment ne pas trouver l’hiver interminable

2/ Ranger la maison

Normalement, on fait ça quand on est enceinte, ou au printemps. Mais si vous le faites pendant qu’il pleut comme taureau qui fait pipi, en mai, lorsque les oiseaux chanteront et que le soleil vous brûlera les arpions, vous serez enchantées de pouvoir courir pieds nus dans un champ plutôt que de laver vos placards. C’est ce que j’appelle : optimiser le  temps de merde.
On récapitule : on lave les placards et on ré-organise l’ensemble de la maison.
se cultiver Comment ne pas trouver l’hiver interminable

3/ Se cultiver

Coincée à la maison avec une connexion Internet est synonyme de Facebook et Candy Crush jusqu’à ce que mort s’en suive. Et si on en profitait pour voir tous les films qu’on a toujours voulu voir : les films d’auteur, historiques, d’amour, d’horreur… En cas de tempête, la connexion Internet peut sauter (il faut savoir tout envisager dans la vie, même le pire), on se rabat donc sur les bouquins : Belle du Seigneur, Les Hauts de Hurlevent… Bref, lisez donc tous ces livres que vous notez minutieusement dans votre agenda.
On récapitule : lister les bouquins et les films qu’on a toujours voulu voir ou lire et on s’y met. Un plaid en pilou, une tasse de thé, une bonne clope et on n’en parle plus.
regarder des series Comment ne pas trouver l’hiver interminable

4/ Regarder des séries

Les séries, c’est comme les tubes d’après-shampoing, on les commence, on les adore, mais on ne les termine jamais. Combien de séries avez-vous entamées sans jamais aller au bout ? C’est le moment de savoir si Lynette et Tom finissent ensemble, si Serena et Blair terminent bonnes copines ou entretuées, si les rescapés du vol 815 quittent cette foutue Ile.
On récapitule : on termine les séries qu’on a commencées en 2011 et on en attaque de nouvelles, comme ça, fin 2015, on pourra les terminer elles aussi.
trouver une passion Comment ne pas trouver l’hiver interminable

5/ Trouver une passion

Soit on développe celle qu’on a déjà. Soit on en cherche une nouvelle : photographie, tricot, ostréiculture, aquabiking, cupcakes, confection de maquettes en cure dents. Recommencer un apprentissage du début, c’est excitant, ça donne une motivation folle et quand on commence à y arriver, quelle fierté (voyez François Pillon lorsqu’il présente ses maquettes dans le train, notamment la Tour Eiffel, grandiose !).
On récapitule : les passions, ça occupe les mains et l’esprit. Grâce à ça, on ajoute à chaque fois une nouvelle corde à son arc.
Voilà les filles. Avec un programme pareil, pas le temps de déprimer. Il est hors de question de s’éteindre pendant cet hiver 2014. Je compte sur vous (et sur moi, parce que si je liste tout ça, c’est aussi pour me forcer à le faire) ! Je vous laisse, j’ai le Taj Mahal à monter en cure dents…

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