The Blacklist // Saison 1. Epsode 11. The Good Samaritan Killer.
Plutôt amusant de retrouver The Blacklist avec un Red Reddington en roue libre. Depuis les débuts de la série, on a vu la version plus gentille et aimante de Red. Sauf que depuis
ce qui s’est passé dans le double épisode précédent, il n’est plus du tout le même et il avait besoin de prendre l’air pour tuer des choses et se dégourdir les jambes. L’épisode insiste donc sur
le fait que Red est un grand méchant, un vrai, et qu’il peut même tuer des ambulancières simplement car elles étaient là au mauvais moment. Tout cela sur fond de « The Man Comes
Around » de Johnny Cash. J’adore cette chanson mais je trouve qu’elle perd de sa puissance dans les séries alors qu’elle a déjà été multi-utilisée. Quoi qu’il en
soit, The Blacklist tente de mettre en avant le côté cinglé de Red avec une certaine efficacité. James Spader, nominé lors des derniers Golden
Globes n’a pas eu de statuette mais tout de même une reconnaissance. Le fait que cet épisode fasse une escalade de violence était presque trop démonstratif mais cela fonctionne.
Notamment car justement, James Spader utilise son talent à bon escient.
Je sais que beaucoup trouvent The Blacklist superficielle mais derrière cela, la série parvient malgré tout à créer une certaine ambiance efficace. Car le but est aussi de nous
faire avaler que Red est un méchant. L’utilisation de la musique permet de mettre en lumière tout ce que notre méchant Red peut faire. Il y a quelque chose d’assez jouissif derrière cette
histoire tout de même mais ce que je regrette c’est que l’on retourne à ce que la série faisait déjà précédemment aussi rapidement. Car la fin de l’épisode nous laisse à penser que Red va être de
retour et que l’on va retourner aux cas de la semaine. Ce que j’avais envie de voir c’est Red fugitif, recherché par le FBI et voir comment ce personnage pouvait s’en sortir. Car il a tout de
même échappé au FBI et autres agences américaines pendant des années. Cet épisode ne cherche pas à brosser suffisamment le portrait du personnage. Disons que c’est assez superficiel et que cela
se concentre sur sa vengeance du moment. Alors que tout ce que je voulais voir c’est presque le contraire.

Note : 7/10. En bref, un retour efficace.