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Une place sur la terre

Publié le 15 janvier 2014 par Dukefleed
Une place sur la terreLes artistes se regardent le nombril
Antoine est un photographe, apparemment pétri de talent mais limite dépressif et alcoolique, il se satisfait donc de ses photos de mariage, baptêmes et autres événements familiaux. Il observe les autres et oublie de vivre lui-même. Une amie et l’enfant de la voisine (Matteo) sont ses seuls relais. Jusqu’au jour où sa voisine qu’il mitraille avec son appareil photo fait une tentative de suicide. Et elle devient sa raison de vivre. On voie bien qu’il retrouve goût à la vie ; la preuve est que Matteo s’est aperçu qu’il sourit alors qu’il ne souriait jamais avant. Mais c’était pourtant évident.Le film est comme çà, tout à l’avenant. La jeune fille suicidaire est superficielle, le scénario manque d’épaisseur, Poelvoorde surjoue la détresse par ses petits tremblements, l’apport de Matteo n’est là que pour attendrir la ménagère,… En fait sous un vernis de cinéma d’auteur fin et subtil se cache en fait un mélo grand public noyé sous les clichés. Mais ne s’assumant pas comme tel, le spectateur se perd complètement dans cette histoire dans laquelle on cherche sans cesse ce qu’à bien voulu nous dire l’auteur : un rapport entre l’artiste et sa muse ; le créateur de talent seul et damné ; la création ;… Quoi qu’il en soit la sauce ne prend pas et au bout de 30 à 40 minutes, on lâche complètement. Et puis la fin est d’une incroyable médiocrité.Passez votre chemin, la charmante Ariane Labed n’est que le seul argument positif du film ; pour un public masculin.
Sorti en 2013

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