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Journalistes scientifiques de France et de Navarre…

Publié le 17 janvier 2014 par Fuzzyraptor

Unissez-vous ! ;-) Créée en 1955, l’Association des journalistes scientifiques de la presse d’information (AJSPI) regroupe 250 adhérents, dont environ 40% d’indépendants, appartenant à tout type de médias : presse écrite, radio, télévision, web… J’en suis moi-même membre depuis mon stage dans la rédaction de Sciences Actualités à la Cité des sciences en 2008, grâce à Olivier Boulanger et Viviane Thivent, que je remercie ici chaleureusement.

Journalistes scientifiques de France et de Navarre…

Le bureau de l’AJSPI compte 9 membres et se réunit une fois par mois. Cette association, la troisième plus grosse d’Europe, est membre fondateur de l’Union européenne des associations de journalistes scientifiques (EUSJA) [edit du 17/01 suite au commentaire de Cécile : l'ASPI n'est en fait plus membre de l'EUSJA mais de la Fédération mondiale des journalistes scientifiques, la WFSJ].

Très active, l’AJSPI organise des petits déjeuners scientifiques, des débats, des formations, des visites et voyages organisés et une bourse d’échange chercheurs-journalistes, que j’ai eu la chance de décrocher en 2011 et qui m’a permis de découvrir l’Unité Neurobiologie de l’Olfaction et Modélisation en Imagerie à l’INRA de Jouy-en-Josas et de rencontrer Roland Salesse, chargé de mission culture scientifique. En tant que jeune journaliste scientifique indépendante, l’adhésion à cette association m’a permis à l’époque de ne pas me sentir perdue dans le monde plutôt hostile de la pige.

Maintenant que je travaille à Grenoble, j’ai moins l’occasion de voir mes confrères mais j’ai tout de même pu en rencontrer à l’occasion des dernières journées « Science et Montagne ». J’ai également eu le plaisir de parrainer la talentueuse journaliste et illustratrice Aurélie Bordenave.

Aujourd’hui, sur Twitter notamment, je participe aux échanges et « débats » concernant le journalisme scientifique et ses liens potentiels avec le monde de la culture scientifique. Mathieu Rouault, entre autres, en fait de même avec le site Speak Science. Mon poste, à la Casemate, à la frontière entre journaliste scientifique et médiation (numérique) m’offre l’occasion de tester et réinventer, à mon niveau, le métier de journalisme scientifique. J’estime d’ailleurs ma pratique plus proche de celle des « science writer » anglo-saxons que du « journaliste » tel qu’on l’imagine en France… Je serai d’ailleurs curieuse d’en discuter plus longuement avec ceux que ça intéresse – j’ai déjà eu l’occasion de le faire avec Pierre Munsch, doctorant en sciences de l’infocom.

Au sein d’Inmédiats, nous sommes également plusieurs à réfléchir à ces nouveaux rapports entre journalisme, vulgarisation, culture scientifique et numérique. C’est également le cas à l’échelle européenne, dans le réseau des centres de sciences et des Musées (ECSITE) dont certains membres sont journalistes. Bientôt une rencontre entre l’EUSJA et ECSITE (à moins qu’elle ait déjà eu lieu…) ?

Afin de poursuivre ce travail de « réseautage », je vous propose d’ors et déjà la liste des membres de l’AJSPI présents sur Twitter. Vous pourrez ainsi profiter de leur travail de veille et les interpeller sur leur métier. Vous verrez qu’ils ne mordent pas ^^ et surtout que ce sont des passionnés, à l’image de Cécile Michaut. Si vous êtes membres de l’AJSPI mais pas dans la liste, ou tout simplement si vous souhaitez poursuivre la conversation, laisser un commentaire !

>> IllustrationJuho William Tauriainen (Flickr, licence cc)


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