Ground Floor // Saison 1. 10 épisodes.
BILAN
Bill Lawrence revenait avec Ground Floor à l’un de ses amours passés : la comédie de bureau. En effet, Scrubs est certes une série médicale mais
aussi une comédie de bureau dans le sens où elle raconte les aventures d’internes en médecine. Dans Ground Floor c’est plus ou moins la même chose, toujours avec John C.
McGinley dans le rôle d’un boss légèrement castrateur avec ses employés. Mais malgré le fait que l’on reste sur une formule similaire et beaucoup moins originale que Scrubs, je trouve
que Skylar Astin, le héros, est terriblement attachant et amusant. Mais cette série sait très bien faire ce qu’elle veut avec son univers pour le rendre plus coloré, plus fun
(notamment quand la série invite Anna Camp dans un épisode où la musique sera un élément important). J’ai d’ailleurs adoré cet épisode qui reste à mon humble avis le meilleur de
Ground Floor jusque là. Mais cette série, sans être originale tente aussi de nous apporter un peu de tendresse dans un monde de comédies moroses (je parle bien entendu des
nouveautés de NBC dans le genre qui m’ont légèrement donné le cafard - The Michael J. Fox Show et Sean Saves the World - que j’ai toutes
abandonnées).
Il y a de bonnes idées dans Ground Floor tout de même. Au delà du personnage de Brody, c’est sa relation avec Jennifer que je trouve plutôt bien fichue. La série s’amuse avec les
deux personnages. Le seul problème dans tout ça c’est encore une fois que Bill Lawrence s’inspire de ce qu’il a pu déjà pu voir ailleurs, ou même faire. Mais bon, dans le sens où
de toute façon la série parvient à créer un environnement de plus en plus attachant, que demander de plus. Car oui, si les premiers épisodes ne sont pas très excitants, et seulement
divertissants, petit à petit et à partir de l’apparition d’Anna Camp les choses commencent à devenir beaucoup plus intéressantes. Cela m’a énormément surpris d’ailleurs car je
m’attendais à ce que cela soit légèrement différent. L’histoire de la romance n’est pourtant pas ce qu’il y a de plus intéressant. Le truc c’est que la série compte un peu trop sur l’alchimie
entre les deux personnages alors que les autres ne sont que des acteurs secondaires autour. C’et dommage car j’aimerais bien que justement des personnages plus secondaires parviennent à sortir un
peu du lot.

Finalement, Ground Floor, sans être une grande surprise reste assez sympathique sur la longueur. Si vous avez un petit créneau dans votre planning, que vous aimez les comédies de Bill Lawrence (même si ici on est en présence d’une mineur dans sa carrière) et Skylar Astin, vous allez bien aimer celle-ci, parole de sériephile.
Note : 6/10. En bref, Ground Floor se déguste sur la longueur. Du Bill Lawrence tout craché.