
Cet exercice mental – qui mobilise la pensée mais aussi l’imagination – est un peu austère, mais il te conduit à la plus grande jouissance qui soit : aimer celui ou celle qui est devant toi, l’aimer d’être ce qu’il est, une énigme – et non pas d’être ce que tu crois, ce que tu crains, ce que tu espères, ce que tu attends, ce que tu veux.
Christian Bobin
Autoportrait au radiateur
pp. 83-84