[Test] Super Mario 3D World – Wii U

Moi, quand un nouveau Mario pointe le bout de son nez, je suis aux affûts, tel un @daxupit devant un Zelda ^^
Pour faire un rapide portrait du personnage, sachez que le personnage de Mario a vu le jour en 1981, pour le plus grand plaisir de son papa Shigeru Miyamoto
A l’époque il s’appelait Jumpman, et devait sauver sa copine Pauline des griffes du grand méchant de l’histoire, un certain Donkey Kong.
Baptisé par la suite Mario ( en l’honneur du propriétaire des locaux de la firme Nintendo de l’époque, un certain Mario Segali ), ce n’est qu’en 1985 que le jeu de plateforme mythique pris tout son sens.

Epaulé par son frangin Luigi, il devait sauver la princesse Peach du méchant Bowser, qui, à l’heure actuelle, ne se lasse toujours pas de la kidnapper… A croire qu’il a des vues sur cette princesse, vous ne trouvez pas ?
L’histoire ensuite ne sera qu’un éternel recommencement, avec toujours cette fameuse histoire de kidnapping.
Enfin, je dis ça, il y eut tout de même des exceptions à la règle.
C’est le cas notamment avec Super Mario Bros 2, sorti sur NES en 1988, où là, pour le coup, la princesse n’est plus kidnappée puisqu’elle fait équipe avec vous.

Pour la première fois, vous pouvez incarner Mario, Luigi, Peach, ou même le champignon Toad dans cette aventure intemporelle.
Chacun ayant ses caractéristiques propres, cela permettait de voir le jeu de plate forme d’un tout autre regard.
Mais évidemment, si je vous parle de ce jeu, ce n’est pas un hasard.
En effet, après avoir inséré ce nouveau jeu qu’est Super Mario 3D World dans ma bonne vieille Wii U, c’est le premier constat que l’on peux faire : LA PRINCESSE N’A PAS ETE KIDNAPPEE !!!
Aussi surprenant que cela puisse paraitre, Bowser s’est décidé à kidnapper des petites fées, et les enfermer dans des chateaux.

Peut être qu’il préfère les filles plus jeunes, et que la princesse, devenant vieillissante, ne l’intéressait plus.
Quoiqu’il en soit, de premier abord on sent tout de suite l’influence qu’à pu avoir tout les précédents épisodes de la saga sur ce nouvel opus.
Ils ont repris de manière suffisamment intelligente les bonnes idées des anciens jeux pour redorer l’image du personnage.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça marche !!
L’univers, riche en couleurs, fourmille de détails sur tout les jeux de la firme.
En effet, dès le début du jeu, on vous propose de choisir votre personnage ( Super Mario Bros 2, 1988 ).
Une fois lancé dans l’aventure, c’est sur une carte digne d’un bon Super Mario Bros 3 ( 1988 ) que vous pouvez évoluer librement.

On commence la partie, et là on ressent l’influence qu’à pu avoir des jeux tels que Super Mario 64, ou encore Super Mario 3D Land sur 3DS sur l’environnement du jeu.
La fin du niveau se termine sur l’éternel mât sur lequel vous faites monter le drapeau ( Super Mario Bros, 1985 )

D’ailleurs, concernant Super Mario Bros, à chaque sauvegarde vous verrez une animation du personnage initial, riche en pixels, pour illustrer celle ci.
Et des détails comme ça, il y en a partout dans le jeu !
Au niveau des transformations, vous pouvez soit être un Mario gigantesque écrasant tout sur son passage ( New Super Mario Bros sur DS ), soit un croisement avec un raton laveur qui vous donnera la capacité de planner ( Super Mario Bros 3 ).

Rien que pour le joueur old school que je suis, c’est un pur bonheur de redécouvrir ces petits clins d’oeils… Ça m’en mettrais presque la larme à l’oeil…
Niveau gameplay, on reste sur un principe simple du jeu de plate forme : on évolue dans un univers en 3D, mais assez dirigiste pour rappeler les premiers jeux de plate forme du personnage, tout en conservant une liberté de mouvement pour dégoter les différents secrets des niveaux, avec des étoiles à récolter.
Ces étoiles servent d’ailleurs à ouvrir certaines portes pour continuer dans l’aventure ( Tiens, ça me rappelle un certain Super Mario 64 ça… )

Je mettrais d’ailleurs une mention spéciale au niveau faisant un super hommage à Super Mario Kart, niveau combinant la plate forme traditionnelle et la rapidité du jeu de course originel.
Ce niveau se situe dans le monde 3, et c’est avec un plaisir certains que je joue ( et rejoue ) à ce niveau sans me lasser.
C’est d’ailleurs avec ces derniers mots que je terminerais, à savoir concernant la durée de vie.
Avec ses 80 niveaux ( environs ^^ ), ce jeu apporte suffisamment de nouveautés pour les nouveaux joueurs, et suffisamment de clins d’oeils pour les plus anciens, pour que ce jeu reste un plaisir à recommencer.
Et rien que pour tout ces éléments cités, j’estime que ce jeu est un « must have » sur cette console, au même titre que le précédent Rayman Legend sur lequel nous avions eu un coup de coeur lors de l’event de présentation de la Wii U à Paris en juin 2012.
En tout cas, pour moi, c’est un super coup de coeur, et rien que pour ça, j’y retourne !
Bon jeu à tous, et n’oubliez pas : que le plaisir de jouer perdure face à l’adversité