Arrow – Episode 2.10

Blast radius

Saison 2, Episode 10
Diffusion vo: The CW – 15 janvier 2014

5 semaines se sont écoulées et Oliver n’a toujours pas réussi à mettre la main sur le méchant au masque de crâne. Et il va devoir mettre sa recherche de coté pour stopper un poseur de bombes en ville…

J’ai mis trois plombes à me rappeler du cliffhanger avant de me souvenir de l’abus de faux suspens autour de Slade, bouc et cache oeil dirigeant les opérations autour du mirakuru. Mais point de Slade dans le présent dans cet épisode.

Slade n’apparait qu’au travers des flashbacks qui ne servent à rien à part appuyer sur le fait que le mirakuru rend dingue les gens. Il illustre cela en s’énervant très facilement et en voulant étrangler plusieurs fois Oliver. L’idée est clairement de nous faire nous inquièter pour Roy, piqué lui aussi au mirakuru mais bon, ça passe moyennement, surtout parce que Roy réalise des trucs héroïques dans le présent (et aussi parce que Colton Haynes n’est pas un très bon acteur). Je me demande où les scénaristes veulent en venir avec lui mais ils ne sont pas vraiment pressés d’y aller. On prend son temps, les effets se développant bien plus lentement chez le rebelle des rues que chez Slade.

A coté de cela, j’ai bien aimé que la série ne zappe pas totalement Barry et que Felicity s’inquiète pour lui. L’occasion de rappeler que non, elle ne va pas succomber au charme d’Oliver et qu’elle est juste son amie et sa collègue de justice. On verra bien si au prochain épisode, on la retrouve en cheerleader amoureuse. Sur les derniers épisodes, j’ai un peu cette impression d’alternance entre amoureuse et simple amie, comme si les scénaristes eux-même ne savaient pas si il faut franchir le pas ou non. Rien de tel pour qu’on la compare encore un peu plus à Chloé Sullivan qui s’était aussi découvert soudainement des sentiments pour Clark avant que non.

Du coté de l’enquête du jour, on a droit à un nouvel ennemi du jour très générique, aux motivations clichées et à peine exposées. Il ne sert à rien d’autre que faire avancer l’intrigue globale autour de Blood et c’est dommage de ne pas avoir plus d’ennemis charismatiques dans la série, même juste pour un épisode. Là, on a l’impression qu’on est face à un intérimaire du mal à mi-temps, le mec qui fait que passer pour combler un trou en attendant le retour du vrai méchant. Pas grand chose à retenir autour de lui, si ce n’est que c’était sympa les scènes à moto.

Et donc Blood manipule bien son monde, notament Oliver et son alter égo masqué. Et vu qu’on en sait énormément sur sa véritable nature, Ollie passe à mes yeux pour un crétin absolu, sentiment encore plus renforcé par le fait qu’une alcolo junkie dépressive qui n’a jamais rien captée dans sa vie, comprend qu’il est louche. Oui, Laurel a droit à une bride d’intrigue en rapport avec le reste de la série ! C’est la fête ! Wouhou ! Champagne ! Ah non merde, pas possible, elle a déjà vidé la bouteille ce matin au réveil.

En vrac :
- Pauvre Diggle, réduit à se prendre un projectile tous les 5 épisodes.
- Je ne suis pas pressé que papa Lance comprenne que c’est de sa faute si Laurel est une junkie vu qu’elle gobe des médicaments qui étaient prescrits pour lui.
- C’est moi ou Manu Bennett a un poil abusé de la gonflette avant cet épisode ? Slade paraissait un poil déformé musculairement parlant. Bon, ça se justifie par l’histoire. J’ai plus de mal avec le visage de Katie Cassidy qui me parait encore un peu plus mal refait que d’habitude. J’étais très perturbé par son menton allongé à la Jay Leno.

Bref, 7/10

Un épisode sympa et bien construit mais un poil trop tranquille et où Oliver passe vraiment trop pour un con et qui manque d’un adversaire mémorable, avec un poil de charisme.