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[By Anaïs] Antholz, terre de France !

Publié le 20 janvier 2014 par Benz

Quelle semaine mes amis, quelle semaine !

Résultat incroyable sur mon sprint d’Antholz… ou devrai-je dire d’anthologie ! Il faut dire que cette piste me convient parfaitement et que ma forme à ski était montante depuis le début de l’année. De plus, le pas de tir exigeant et difficile est un point en plus en ma faveur, car je tire doucement, mais à Antholz (à cause de l’altitude et donc à notre cœur qui tape plus fort) tout le monde tire un peu plus doucement qu’à l’accoutumée. Je profite aussi des défaillance de mes adversaires, car il y a davantage de mauvais tirs qu’à Ruhpolding où l’arrivée au pas de tir en descente représente peu de difficultés.

Bon j’imagine que vous avez déjà tout lu, tout entendu et tout dit sur cette course, donc je ne vais pas vous en remettre des tartines. Juste quelques lignes pour vous assurer que j’étais la plus heureuse des Biathlètes jeudi soir, et vous remercier pour tous vos messages de soutien et vos témoignages d’amitiés qui m’ont fait très plaisir. Je suis désolée si certains n’ont pas eux de réponses rapides, j’ai été bien occupée cette semaine. Je voulais assez vite me remettre dans de bonnes conditions pour la suite de la semaine…

La poursuite de Samedi a été couronnée de déception. Pourtant je me suis bien battue. Malheureusement, comme certains ont pu le voir, le dernier tir m’a fait défaut. Cette course restera gravée dans ma mémoire et j’aurai à cœur de ne jamais reproduire deux fois les mêmes erreurs, c’est promis. Le biathlon est une discipline difficile qui allie le ski – épreuve physique- ; le tir – épreuve mentale – et la confrontation directe avec le résultat et les adversaires  -épreuve nerveuse-. Beaucoup de composantes entrent en jeu lors des compétitions et il serai vraiment compliqué de décrire ce qu’il s’est passé durant les 32 minutes et 34 secondes qu’a duré cette course où j’ai porté le dossard 1 pour la première fois de ma vie. En tout cas, je peux vous dire que ça fait bizarre de s’élancer sur une piste de coupe du monde avec 59 nénettes derrière soi, qui ne scandent peut-être pas, mais en tout cas qui le pensent très très fort « je veux prendre ta place, JE VEUX PRENDRE TA PLACE ! ! ! »

Bref, comme me l’a répété Polo maintes fois après ma déconfiture, 80% du job a été fait, et rondement mené d’ailleurs… reste plus qu’à corriger la fin pour la prochaine fois !

La vie continue, et cette 11ème place n’efface pas ma victoire du sprint (heureusement)

Comme je vous l’ai dis, j’étais ravie de retrouver Antholz ET Marie. Nous devions participer au relais ensemble le Dimanche, mais la météo en a décidé autrement. Après un bon départ de la petite dernière du groupe (Anaïs Chevalier) je me suis élancée le couteau entre les dents. J’ai tiré sans faute au couché, après quoi les choses se sont gâtées avec le brouillard qui s’est installé pendant notre second tour. Arrivées sur le pas de tir, une fois installées, impossible de tirer, même à l’œil nu nous ne distinguions quasiment pas les cibles (donc je vous laisse imaginer une fois que l’on mettait l‘œil dans les organes de visée)… les chefs de l’IBU ont ainsi déclaré la fin de la course, à mon grand désarroi (je suis sûre que ce dimanche était un bon jour pour l’équipe de France…)

On ne le saura jamais, et c’est donc la deuxième course de la saison (après la Poursuite d’Ostersund) que nous ne terminons pas, qui est interrompue en court de route à cause des conditions météorologiques…

Je rentre à la maison pour une semaine avant de retrouver l’équipe de France pour un stage d’entrainement en Italie, en Val d’Aoste.

A bientôt


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