Mode - Barbour fait son grand retour" border="0" title="CULTURE > Mode - Barbour fait son grand retour" />Focus sur la plus aristo des maisons britanniques, Barbour. Son passé, ses faits d'armes et ses innovations ne laissent personnes indifférents.
Sans préjugé aucun, on peut se féliciter de l’expérience acquise par le fondateur écossais John Barbour, en matière de lutte contre la pluie. Devant ce défi météorologique, l’innovation se devait d’être imbattable, et le résultat à la hauteur de toute pluviométrie. Barbour a ses partisans, ses inconditionnels, parfois ses détracteurs qui font de la mythique veste en coton huilé un vêtement bourgeois conformiste pour père de famille en sortie de messe, pour chasseur sans aveux ou simplement pour traître vendu à la cause anglaise.Mais, loin de ces considérations idéologiques, il faut reconnaître à cette pièce les mérites qui lui reviennent : étanche grâce à son apprêt huileux, robuste avec sa fermeture à glissière, pratique avec ses multiples poches bien placées, polyvalente à l’égard de sa doublure chaude. Voilà plus de qualités qu’il n’en faut pour permettre à un vêtement de s’octroyer des qualités esthétiques auxquelles beaucoup sont sensibles.
Les modèles existants répondent aux différents usages de la vie : Barbour Beaufort et sa gibecière, Barbour Bedale, plus courte et pratique en ville, Barbour Border et les vestes molletonnées Barbour Quilted jacket. Les coupes et les couleurs donnent à chacun le choix de trouver sa veste. Des vestes qui traversent les années mais aussi les saisons. Aujourd’hui la maison britannique s’entoure de modèle d’été, plus légers que les vestes huilées. La veste Barbour n’évoque pas seulement un produit de qualité défini sur des fiches techniques mais personnifient un esprit, un port particulier. La sensation d’avoir sur les épaules une veste qui tombe bien, à l’odeur indéfinissable, au toucher incomparable.Pérennité : c’est ce qui vient en tête quand le nom de Barbour est évoqué. Encore luisante, étrangement odorante, sortie du magasin où on l’achète, patinée par le temps puis huilée à nouveau et raccommodée sur ses cicatrices, la veste Barbour reste le vêtement britannique incontournable.FG