Dans un communiqué diffusé mi-janvier, le constructeur aéronautique Boeing a annoncé collaborer avec les autorités aéronautiques américaines (FAA) sur la rédaction d’un rapport destiné à soutenir l’autorisation d’un diesel vert dans le secteur du transport aérien.
Fabriqué à partir d’huiles et de graisses, ce biodiesel peut être utilisé sans changements techniques particuliers sur les moteurs, si sa part ne dépasse pas 10% dans le mélange avec le kérosène traditionnel. Boeing soutient que son utilisation permettrait de réduire les émissions de gaz à effet de serre de l’industrie aéronautique.
Des moyens de production de ce carburant plus respectueux de l’environnement existent déjà aux États-Unis, en Europe et à Singapour. Boeing a indiqué qu’ils pourraient même satisfaire près de 1% de la demande mondiale en carburant aéronautique (19 millions de tonnes).
« L’autorisation d’utiliser le diesel vert marquerait une avancée majeure dans la possibilité de recourir à un carburant durable et compétitif pour l’aéronautique », a déclaré James Kinder, collaborateur technique de la division Propulsion Systems Division. Le prix de gros de ce biocarburant (95 dollars la tonne avec les aides publiques) le rend aussi compétitif que le kérosène.