Je vous propose un extrait de le chronique de Pierre Rabhi, intitulée Une Terre nourricière pour tous, dans le numéro de Janvier-février 2014 du magazine Kaisen :
L'agroécologie bien comprise est la base d'une mutation sociale qui maintiendrait les populations sur leurs territoires, dans une démarche d'autonomie, et réactiverait des réseaux de proximité. Cultiver son jardin constitue un acte de résistance à l'aliénation actuelle.
Le monde politique n'ayant cure de ces questions majeures, il revient aux individus de la société civile de les prendre en charge, d'initier cette mutation avec la force de leur conviction - en dépit, parfois, de la faiblesse de leurs moyens.
[...]Le plus sûr moyen de participer à résoudre la faim est de montrer l'exemple, là où nous sommes, là où nous allons, la où nous agissons, afin que l'agroécologie puisse devenir l'un des principaux fondements d'un nouveau paradigme."