L’activité volcanique pourrait empirer alors que les populations entament leur quatrième mois de vie dans des camps où les conditions sanitaires restent précaires. L’eau, les soins et la nourriture sont des préoccupations constantes bien que le gouvernement indonésien et les organisations locales soient intervenus dès le début de la crise. L’éruption se prolongeant et s’intensifiant, les besoins matériels mais aussi psycho-sociaux pourraient s’accroitre ; et les catégories de populations les plus vulnérables en pâtir en tout premier lieu.
En collaboration avec son partenaire indonésien qui intervient déjà auprès des populations, ACF va mener dans les prochains jours une évaluation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des jeunes enfants et des femmes enceintes et allaitantes dans les camps de déplacés. « Cette mission doit nous permettre d’évaluer les besoins mais aussi de préparer les conditions logistiques et organisationnelles d'une future intervention si la situation se détériore. Celle-ci se ferait avec des organisations qui opèrent déjà sur place et en étroite coordination avec les autorités » explique Roy Simanjuntak, le responsable indonésien des urgences pour ACF à Jakarta. Tout devrait maintenant dépendre des résultats de l’évaluation et de la décision du gouvernement à solliciter l’appui d’organisations internationales.
De leur côté, les équipes d’ACF se tiennent prêtes.
La mission d’ACF en Indonésie intervient depuis 2007 dans le Timor indonésien pour appuyer les communautés et les autorités locales à réduire durablement la malnutrition. Avec ses partenaires indonésiens, elle intervient aussi ponctuellement sur des urgences comme lors de l’éruption du Merapi en 2010 et le tremblement de terre à Aceh en 2013.
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