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Les MST, maladies indésirables de l'amour

Publié le 08 juin 2007 par Croquemadame
Un coup d’œil dans notre slip (*), dans celui de notre partenaire et la célèbre phrase du dessinateur Reiser tombe à pic : « ils sont moches ». Que s’est-il passé ? La magie noire MST a opéré, les sexes sont malades. Regard sur ce monde génital en grosses difficultés.
Faire l’Amour, c’est aussi faire se rencontrer deux mondes microbiens différents, composés de bactéries, de virus…

Les virus
Les plus célèbres: le VIH (sida), le VHB (hépatite B), le VHC (hépatite C) qui se transmettent par voie sanguine. Aucun vaccin n’existe, hormis pour l’hépatite B. Mais des traitements antiviraux qui cherchent à ralentir leur progression, voire à les éradiquer pour le VHC.
Les plus impressionnants : les condylomes, ou crêtes de coq, causés par le virus du papillomavirus (transmission sexuelle), sont des excroissances indolores (verrues), touchant la peau ou les muqueuses des régions anale ou génitale. Le traitement consiste à les supprimer par azote liquide, au laser, au CO2 ou bien par électrocoagulation.
Le classique : l’herpès, virus de l’HSV, est transmis par contact cutané intime. Les signes visibles sont des vésicules et des ulcères sur la bouche, les organes génitaux et l’anus. Une fois infectée, la personne l’est à vie. Pommades antiviraux et médicaments permettent de diminuer la gravité des symptômes.

Les bactéries
La plus célèbre : la syphilis est due à la bactérie treponema pallidum. Après l’apparition d’une petite plaie, on constate une éruption sur tout le corps de ganglions. La bactérie reste dans l’organisme tant qu’elle n’est pas traitée par la pénicilline.
Les moins connues : la chlamydiose n’est pas visible. Dépistée, elle se soigne facilement par des antibiotiques. Dans le cas contraire, elle peut infecter les organes reproducteurs et se transformer en MIP (maladie inflammatoire pelvienne).

Bien entendu, ce bestiaire des maladies n’est pas exhaustif. Mais le message doit être clair : au moindre doute, il faut laisser de côté son orgueil et aller montrer à son médecin traitant son petit corps. Il faut aussi prévenir son ou ses partenaires.


Comment les éviter ?
- Le meilleur traitement, en cas de doute, est l’abstinence.
- La meilleure protection, le préservatif (masculin, féminin et buccal).
- La fidélité aussi. Car multiplier les partenaires, c’est multiplier les risques.


par Cécile Renouard

(*) Toutes les maladies sexuelles ne sont pas "visibles". Certaines blennorragies, ou chaude-pisse, sont très contagieuses, et sans signe clinique.
Sources : e-sante.be, « Atlas de dermatologie clinique » (collection MEDSI), Dermatologie et vénérologie aux éditions Masson.


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