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Vous avez dit  » blizzard  » ?

Publié le 27 janvier 2014 par Ziril

VOUS AVEZ DIT  » BLIZZARD  » ?Il a tellement neigé hier soir, à Brooklyn que mes lunettes, qui d’habitude ne permettent de distinguer clairement ma périphérie, se sont couvertes d’une mince pellicule de saloperies gelées.

Du coup, toutes les charmantes et délicates jeunes filles asiatiques que je croisais sur les trottoirs (Dieu sait que le nombre de ces ravissantes créatures croît de jour en jour par chez nous, pour mon plus grand bonheur !) devenait, grâce à mon esprit dérangé, autant de jeunes esquimaudes en villégiature à Brooklyn. (voir ma vidéo d’amateur à la fin de cette histoire.)

VOUS AVEZ DIT  » BLIZZARD  » ?

Au lieu de les suivre pas à pas comme je le fais d’habitude je décidais de me rendre à la piscine, sur Bedford avenue afin de me calmer les sangs. (Trop de jeunes et belles Asiatiques peut rendre malade, c’est bien connu.)

Était-ce à cause du froid polaire, mais la piscine, qui d’habitude résonne d’une foule de baigneurs bruyants, hier soir, était vide.

J’étais le seul zigoto à peu près vivant dans cet énorme bassin olympique. Seul avec un maître nageur latino, affalé dans un fauteuil défoncé comme lui, absorbé par la lecture d’une revue cochonne.

Alors forcément, dans cette solitude et ces hectolitres de flotte humide, il vous vient naturellement des idées un peu loufoques comme par exemple, hier soir, d’imaginer cette piscine remplie de poissons de toutes sortes, races hybrides bien sûre, que le chlore n’incommoderait pas.

Ahhh ! Faire la brasse au milieu d’un banc de sardines guillerettes , la planche entourée de dauphins rigolards, la brasse papillon surveillée de loin par des raies torpilles, du crawl avec des bonefish souriants et espiègles et plonger afin de serrer une des huit paluches d’une pieuvre timide…

C’est à ça que je pensais pendant cette demi-heure de solitude dans cette énorme piscine vide.

VOUS AVEZ DIT  » BLIZZARD  » ?

Lorsque je suis sorti de l’établissement, un blizzard d’une force peu commune obligeait les rares passants à marcher à petits pas, les jambes écartées afin de ne pas glisser et se rompre le cou. Je les imitais jusqu’à la maison ou ma femme faisait cuire deux filets de morue surgelée pour le repas du soir.

Ah ! Que souvent la route est longue et tortueuse entre le rêve et la réalité.


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