Sorti sur arcade en 1999 et remis au goût du jour en HD sur 360 et PS3 en 2011, 3rd Strike est pour moi le meilleur épisode de la saga Street Fighter. C’est grâce à son côté hyper technique (lui donnant des airs de King Of Fighters), mais aussi grâce à son roster super atypique, que ce titre se démarque clairement du reste de la bande. De plus, cet opus introduit pas mal de nouveaux mécanismes de jeu sur lesquelles je vais m’attarder ici, juste pour vous prouver que le 3.3, il pète sa mère !
What the fuck is that fuck
La première chose que je me suis dit quand je me suis retrouvé dans le menu de sélection des personnages, c’est « WTF?! ». Ryu, Ken, Akuma, Chun-Li… Et 16 autres persos complètement inconnus et tous plus chelous les uns que les autres. Enfin, chelous oui mais plus si inconnus que ça depuis Street IV, car c’est dans cet épisode qu’ont été introduits Ibuki, Dudley, Makoto, Yun et Yang (ainsi que Elena et Hugo qu’on retrouvera dans la version Ultra). Pour ce qui est du reste, on retrouve des persos tels que Q (android ressemblant à l’Inspecteur Gadget) mais encore Twelve (extraterreste gélatineux polymorphe) ou Necro (pseudo Dhalsim tout malsain)… Bref beaucoup de neuf au niveau du roster dans cet épisode !
Mais beaucoup de neuf dans le gameplay aussi ! Dans la lignée de 2X, on retrouve toujours une barre de super qui, une fois remplie, permet de sortir une super attaque. A noter que lors de la sélection du perso, on a le choix entre 3 supers attaques différentes (shinryukens, gohadoken, j’en passe et des meilleurs). Au rayons des nouveautés, on retrouve ici les coups en EX qui permettent de sortir des coups spéciaux plus puissants en appuyant sur deux boutons au lieu d’un, à utiliser avec parcimonie car ces coups consomment une partie de la jauge de super (comme dans Street IV quoi).
La puissance des parrys
Mais le truc vraiment cool dans cette version de Street, et tout le monde sera d’accord pour le dire, c’est sont les parrys (entendez par là : les contres). Et oui, en appuyant vers l’avant au moment de l’impact, il est possible de contrer un coup et de riposter, et ça c’est la classe ! Tous les coups peuvent être contrés, même les supers attaques, mais ça demande quand même un sacré skill (voir la vidéo en fin d’article). Et puis ce qui est bien aussi avec les parrys, c’est que contrairement à la guard, on ne se fait pas grater de l’énergie. Bref je trouve ça vraiment dommage que ce système n’ait pas été exploité dans SFIV et je trouve ça encore plus dommage qu’il n’ait pas été annoncé dans Ultra Street Fighter IV.
En plus d’offrir un gameplay vraiment classe, 3rd Strike balance du lourd au niveau des graphismes (les décors sont magnifiques) et des animations (les sprites sont terribles) mais aussi au niveau des musiques, parce qu’avec du hip-hop dans le menu de sélection des persos j’ai vraiment l’impression d’être un combattant de la rue, m’voyez !
Bref pas la peine d’en rajouter des tonnes, vous l’aurez compris, Street Fighter III 3rd Strike vaut clairement le détour. Je dois toutefois avouer que le casting peut ne pas plaire à tout le monde… Pour ma part je le trouve cool mais au final je ne joue qu’avec Ken et Chun-Li (qui est over craquée dans cette version il faut bien l’avouer). Mais bon, on retrouve selon moi ici une ambiance assez particulière qui insuffle une nouvelle vie à la série, et ça c’est terrible !
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