House of Lies // Saison 3. Episode 3. Boom.
Dans la relation entre Marty et Jeannie il y a quelque chose d’intéressant qui pourrait rapidement devenir un élément important de la série. Disons que « Boom » tente
de plus ou moins changer la donne alors que la série fait quelque chose d’intelligent avec ses personnages. Je ne m’attendais pas du tout à la fin de l’épisode bien que de toute façon, c’était
plus ou moins l’issue logique. Surtout quand les deux se retrouvent dans des camps différents. Cela ne veut pas pour autant dire que leur plan est le truc le plus intéressant que House of
Lies ait pu faire. En effet, je trouve que cela manque légèrement d’humour. Si l’humour ici c’est de voir les gens péter les plombs on a été servi une fois avec Marty et si c’est pour
voir Jeannie balancer une fausse grenade, on a là aussi été servi à point. Comme quoi… cette série semble savoir s’y prendre quand elle le veut bien. Mais la relation entre Jeannie et Marty est
terriblement compliquée. Ils sont amis, peut-être amants, rivaux, collègues, etc. On ne sait pas vraiment sur quel pied danser et pourtant, on tente de danser avec eux. C’est assez difficile de
savoir ce que l’on veut de ces personnages tout de même.
Il faut bien avouer que House of Lies n’est pas la série la plus simple qu’il puisse exister non plus. Dans cet ensemble brouillon, il n’est pas toujours facile de délier le bon
du mauvais. Je pense que « Boom » est celui qui a le mieux exploité leur relation depuis les débuts de la série (enfin, je n’ai pas le souvenir d’un meilleur épisode
sur ce sujet par le passé en tout cas). Bien que Jeannie n’ait pas totalement menti à Benita afin de pouvoir jouer la whistleblower, elle sait très bien ce qu’elle fait et elle le fait
avec beaucoup de finesse. C’est l’atout charme de Jeannie et accessoirement de Kristen Bell qui s’en sort royalement bien. J’aimerais bien parfois que House of
Lies soit sa propre série, avec elle en guise de cerise sur le gâteau. Mais cela n’a jamais été le cas. Elle reste dans les pas de Marty, même si par moment House of
Lies a plutôt tendance à faire en sorte que cela soit le contraire qui soit mis en avant. Avec Marty, Jeannie peut être elle-même. Et vice-versa. Ils se complètent tous les deux d’une
manière très originale et unique. C’est aussi ce qui rend le tout beaucoup plus efficace que l’on ne pourrait le penser finalement.
Note : 7/10. En bref, un épisode surprenant dans le bon sens de terme.