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Combat de boue : sport ou pas ?

Publié le 12 mai 2008 par Juval @valerieCG

sportValérie ne connaît pas le mot sport ; Juliette oui. Et vous ?

Juliette.
Avant, je détestais le sport. Je séchais tellement l’EPS au lycée que les profs ne me connaissaient pas. Bref, je ne suis pas sportive non plus. Ça ne m’empêche pas d’aimer pratiquer certains sports et en suivre d’autre.

Valérie.
Vous vous souvenez des chefs d’équipe en EPS qui choisissaient ceux qui seraient dans la leur ? Bah j’étais dans les dernières choisies. Et non ce n’était pas parce qu’on garde les meilleurs pour la fin. Au bac, j’ai réussi à obtenir une dispense en arguant du fait que ca ferait tomber ma moyenne ; c’était pas faux au passage.

Juliette
.
L’escrime c’est l’élégance, l’histoire, le romanesque. La Tulipe Noire, c’est autre chose que sautiller en chantant toutouyoutou.

Valérie. Ouais moi l’élégance, je la prends, je la retourne et je .. passons.

course

Juliette.
L’équitation c’est la liberté totale quand on est au galop et le rapport au cheval et à la nature. Je nage plusieurs fois par semaine. Mon esprit se vide, c’est le seul et unique moment où je me détend ce qui est un argument choc en soi.

Valérie.
Ah mais moi je nage aussi. Dans les méandres de ma vie. C’est beau on dirait du Pascal Obispo. Une fois j’ai fait du yoga. Au bout de dix minutes, j’avais envie de tuer quelqu’un. Quand elle m’a demandé de contracter le périnée, j’ai demandé où c’était.

Juliette.
Je ne vous ferai pas l’article sur l’hygiène de vie, la santé et l’esthétique puisqu’aucune d’entre nous n’a de vie dissolue, de santé fragile ou de cellulite. J’ai d’autres arguments massues. Notamment : En sortant de la piscine, je me prépare un petit déjeuner orgiaque. Nager permet de se goinfrer ouvre l’appétit.

Valérie.
bah faut dire que je cherche pls d’excuses pour me goinfrer.

Juliette.
Il y a aussi les sports que j’aime regarder.
Le tennis, c’est ma madeleine de Proust, ça me rappelle les après-midis devant Roland Garros. Le rugby, c’est mon père qui a longtemps été demi d’ouverture et le foot c’est mon frère et la Provence. Certains gestes techniques forcent l’admiration et oui, parfois, c’est beau.
Rien n’est plus festif qu’un rugbyman après match (gagné ou perdu, l’important, c’est la bière) et rien n’est plus drôle que la mauvaise foi absolue relative du supporter de foot (pas le débile borné sans cerveau, l’autre, celui qui force le trait). Et moi, surjouer la mauvaise foi, j’adore. Allez l’OM.

coureur
Valérie.

Bon j’avoue je mate un sport. Les grands prix moto avec Dieu. Je e suis prise d’affection pour un champion ; Biaggi, petit, teigneux, on dirait moi. Là il est blessé et j’allume des cierges toutes les 5 mn.


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