La vie appartient à ceux qui se lèvent tôt ?

Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai toujours été du matin. Contrairement à la plupart des personnes de mon entourage, me lever n’est pas un calvaire, sauf quand je suis très fatiguée. Et encore. Je vais avoir la tête dans le cul une demi-heure et après ingestion de mon café, je suis opé et je pourrais danser un Kuduro. Sans rire. Ca m’arrivait régulièrement quand je faisais ma Zumba au réveil. Je pense que ça doit être presque épuisant de me voir gigoter comme ça, dans tous les sens, « dès le matin ».

Très souvent d’ailleurs, j’écris mes billets le matin. Peut-être que parce que la journée je n’ai pas de temps, peut-être que je suis inspirée à ce moment-là de la journée uniquement, peut-être que j’ai juste plus d’énergie à fournir.

Le matin, je suis donc plus productive que l’après-midi ou que le soir et pourtant mes matinées sont souvent courtes puisqu’à Paris la plupart des gens sont opérationnels entre 9h30 et 10h. Ca ne m’empêche pas de bidouiller bien avant, mais avant d’arriver au bureau. C’est là que je me dis que je serais vachement heureuse de vivre à New York, où les journées commencent et finissent très tôt (non non, je ne cherche aucun prétexte pour m’expatrier huhu).

Du coup, le soir, je suis épuisée, je suis une loque, je sers à que dalle. Alors forcément, j’ai l’impression de vivre en décalage par rapport aux autres. Quand mes potes ont la patate pour sortir, moi je ne rêve que de ma couette et de mon oreiller. C’est comme un jet lag, mais permanent.

En fait, je crois que mon corps agit naturellement comme s’il prenait tous les matins un Redbull au petit déj. J’ai la méga patate quelques heures et ensuite pouf, ça retombe comme un vieux soufflé.

La vie appartient à ceux qui se lèvent tôt ? Je n’en sais rien. Mais une chose est sûre, le matin appartient à ceux qui se lèvent tôt. (Merci Captain Obvious!)

Et vous ? Vous êtes du matin ?